Le SAV de la course du Grand Prix de Hongrie 2014
|Le SAV de la F1 est revenu, dans une émission en direct, sur la course du Grand Prix de Hongrie 2014 remportée par Daniel Ricciardo (Red Bull), et dont voici le résumé grand format.
Une fois n’est pas coutume, les prévisions météorologiques annonçant la pluie pour un dimanche de Grand Prix se sont révélées exactes : dans l’heure précédant le début du tour de formation, un grosse averse a en effet détrempé l’asphalte hongrois, forçant les 22 pilotes à s’élancer en pneus Intermédiaires. S’élancer, c’est ce que ne réussit pas à faire Daniil Kvyat, dont le moteur coupe alors que le jeune Russe tente de débuter son tour de chauffe. La Toro Rosso est donc évacuée vers la ligne des stands, où elle rejoint la McLaren de Kevin Magnussen et la Mercedes Lewis Hamilton, qui ont notamment changé de châssis après leur incident en qualifications.
À l’extinction des feux rouges, chacun se munit de la prudence nécessaire à l’abord d’un premier freinage piégeux et d’un premier virage serré. Quelques positions changent cependant derrière Nico Rosberg qui garde la tête : Valtteri Bottas subtilise la 2ème place à Sebastian Vettel, Alonso et Button se jouent de Daniel Ricciardo alors que Massa, parti 6ème, recule à la 8ème place. Mais plus loin, Lewis Hamilton, privé de tout tour de reconnaissance par l’obligation de partir de la voie des stands, se fait surprendre au freinage du virage 2 par des freins trop froids et, éventuellement, par une quantité d’eau trop importante pour les Intermédiaires. Le pilote Mercedes part en tête-à-queue mais parvient à limiter les dégâts en n’effectuant qu’un léger contact avec le rail, qui n’endommage la partie avant gauche de son aileron que de manière superficielle. L’Anglais repart dans la foulée, en étant simplement quitte pour une grosse frayeur.
Rapidement, la pluie ne tombant plus, la trajectoire sèche et en seulement quelques boucles, les pilotes commencent à se décaler dans les lignes droites pour trouver des zones plus humides pour refroidir les pneus Intermédiaires. Si un statu quo s’installe dans les 13 premières positions, Lewis Hamilton entame comme prévu sa remontée du fond de peloton et pointe à la 14ème place après 7 tours, s’offrant – dans le désordre – les scalps de Kvyat, Ericsson, Magnussen, Maldonado, Chilton, Kobayashi, Bianchi, Grosjean et Räikkönen. Le Suédois, rapidement relégué en dernière position, est le premier à partir à la faute en sortie du virage 3 : surpris par un coup de raquette, le pilote Caterham contre-braque trop brusquement et envoie sa CT05 se démantibuler dans un mur de pneus. Sortie immédiate de la voiture de sécurité et de la voiture médicale, dont l’entrée en piste préventive se révèle fort heureusement inutile, le porteur du numéro 9 finissant par s’extraire indemne de l’épave.
Une petite faute pour Ericsson, de grandes conséquences pour les rescapés : le timing de la neutralisation piège les 4 premiers de la course – Rosberg, Bottas, Vettel et Alonso – qui n’ont pas assez de temps pour réagir et rentrer dans les stands. Pendant qu’ils sont retenus par la voiture de sécurité en attendant de terminer leur tour de purgatoire, le reste du peloton, excepté Jules Bianchi qui s’arrêtera au tour suivant et Kevin Magnussen qui choisit de rester en piste, s’engouffre immédiatement dans la voie des stands pour chausser des pneus slicks. Toute règle ayant une exception, Jenson Button, dont la vista sous la pluie lui avait assuré deux victoires sur ce circuit, opte pour un nouveau train de pneus Intermédiaires. Mais relâché un peu trop hâtivement par ses mécaniciens, le natif de Frome reprend sa route sur le chemin de la Toro Rosso de Daniil Kvyat qui n’est pas encore arrivée à son stand, alors que quelques secondes plus tard, Esteban Gutiérrez est lancé aux côtés de Sergio Pérez. Mais curieusement, aucun de ces incidents, d’habitude sévèrement réprimés par les instances, ne feront même pas ne serait-ce que l’objet d’une enquête de la part des commissaires sportifs, traduisant probablement la volonté, discutable diront certains, de ne plus punir les pilotes pour une faute qui ne leur est pas imputable. En tout cas, le classement se voit chamboulé : Ricciardo prend la tête de la course, devant Jenson Button, et Felipe Massa. Premier des piégés – dont la position, alors que le feu rouge n’est plus présenté en bout de voie des stands à ceux qui s’arrêtent, est prise au niveau de la 2ème ligne de safety car, généralement située au bout de la ligne blanche séparant la voie des stands de la piste -, Rosberg reprend la piste à la 4ème place, devant Magnussen, en Intermédiaires, Vergne, Vettel, ALonso, Hülkenberg et Pérez pour les 10 premiers. Bottas, dernier piégé avec en plus un arrêt prolongé, est 11ème, alors qu’Hamilton reste 13ème devant Kimi Räikkönen.
Un temps prévue pour la fin du 11ème tour, la reprise est repoussée puisqu’une nouvelle victime des mauvaises conditions de piste se fait jour, en la personne de Romain Grosjean : tout penaud au sortir de sa voiture dont l’avant est détruit, le Franco-Suisse ne peut que constater qu’il a tout simplement été trop généreux avec l’accélérateur entre les virage 3 et 4 en voulant faire chauffer ses pneus. Les débats reprennent au début du 14ème tour, et immédiatement, Daniel Ricciardo, qui ouvre la piste, commet une petite erreur au premier freinage, que ne peuvent commettre Jenson Button et ses pneus Intermédiaires. L’Anglais prend donc la tête, mais la confiance, un temps affichée après l’arrêt aux stands, n’est plus de mise chez McLaren puisqu’on annonce au Champion du Monde 2009 que le retour de la pluie est de moins en moins probable et qu’il doit donc attaquer au maximum pour creuser l’écart avant de s’arrêter, ce qu’il fera à la fin du 15ème tour. Il sera imité dans la foulée par son coéquipier Kevin Magnussen, les deux McLaren reculant alors aux deux dernières positions.
Derrière, Rosberg est en difficulté et cède d’emblée des positions à Magnussen, Alonso et Vergne. Vettel est dans une situation similaire et voit lui aussi l’Espagnol le devancer, ainsi que Nico Hülkenberg. Et après que le pilote Force India commet une erreur en tirant droit dans le virage 5, le natif d’Heppenheim, virtuellement 6ème avant les arrêts des McLaren, aurait sans doute halluciné si, à ce moment, il avait jeté un coup d’oeil à ses rétroviseurs, puisqu’il y aurait vu la livrée argentée de la F1 W05 Hybrid numéro 44 de Lewis Hamilton ! L’Anglais s’est en effet défait en quelques virages de Gutiérrez, Bottas, Pérez et Hülkenberg et est désormais dans les échappements du pilote Red Bull, qui n’est plus que la seule voiture qui sépare les Mercedes. Vettel et Hamilton sont d’ailleurs dans un peloton compact qui voit du grabuge à la fin du 15ème tour : Hülkenberg va se montrer trop optimiste dans le dernier virage et viendra harponner ni plus, ni moins que son coéquipier Sergio Pérez. Mais il paie le prix cher pour son erreur car, s’il envoie le Mexicain dans une magnifique glissade contrôlée qui lui permettra de poursuivre sa course sans trop de perte, l’Allemand vient échouer sa Force India dans les piles de pneus. Une manœuvre pour laquelle le porteur du légendaire numéro 27 présentera ses excuses à son équipier et à son écurie.
Outre la remontée des McLaren, pas grand chose ne bouge pendant une dizaine de tours, où Vergne, 4ème, parvient à résister à Rosberg, Vettel et Hamilton. C’était sans compter sur les traces d’humidité qui persistent sur les vibreurs et les bas-côtés de la piste après l’averse d’avant-course, qui piègent Sergio Pérez dans son 22ème passage en sortie du dernier virage. Monoplace détruite dans un endroit où son évacuation sera compliquée, la voiture de sécurité fait son retour et impose un choix stratégique aux rescapés : si Daniel Ricciardo et les Williams de Felipe Massa et Valtteri Bottas décident de s’arrêter, le reste du paquet choisit de rester en piste. Alonso récupère donc la tête devant Vergne, Rosberg, Vettel et Hamilton. Ricciardo ressort 6ème juste devant Massa et un surprenant Esteban Gutiérrez, qui devance Räikkönen et Sutil pour ce qui est du top 10 à la reprise, au début du 27ème tour.
Deuxième après une course sans faute, Jean-Eric Vergne fait le bouchon, Alonso creusant petit à petit l’écart avec le Francilien, et retient derrière lui d’autres ténors de la discipline. Cela va faire réagir le muret Mercedes qui rappelle Nico Rorberg à la fin du 32ème tour pour tenter l’undercut sur la Toro Rosso. Entre-temps, le vibreur du dernier virage fait une autre victime, qui n’est autre que Sebastian Vettel : le quadruple Champion du Monde, de manière similaire à Sergio Pérez, va glisser sur le vibreur à la réaccélération, mais va, on ne sait comment, parvenir à éviter le contact avec le muret pour quelques millimètres seulement. Train de pneus passablement abîmé, le porteur du numéro 1 en est quitte pour un passage forcé par la case stands et une stratégie revue et corrigée.
Pour ce qui est de la passe d’armes tactique entre les équipes de Rosberg et de Vergne, le muret Toro Rosso répond à celui de Mercedes deux tours après, mais le porteur du numéro 25 va ressortir à plus de 5 secondes de l’Allemand, et ne pourra même pas suivre la Lotus de Pastor Maldonado qui le devance, victime de problèmes de freins sur sa STR9. Avant de rentrer le Français s’est fait dépasser par Lewis Hamilton, à l’extérieur dans le virage 4 (en restant dans les limites de la piste, excusez du peu !); le Britannique pointe désormais à la deuxième place et revient sur Fernando Alonso.
Le leader de la course à mi-parcours finit par rentrer au stands au 38ème tour, le pilote Ferrari chausse alors des pneus tendres qu’il gardera jusqu’à la fin de la course. Il est suivi le tour suivant par Hamilton, qui ressort devant son coéquipier et adversaire Nico Rosberg. Et pendant ce temps c’est Ricciardo qui récupère la première position, devant Alonso une fois que Massa réalise son arrêt au 45ème tour. Derrière la tête de la course Raikkonen remonte lui aussi en arrivant à sortir de son deuxième arrêt devant Vettel, avant de doubler, le tour suivant, Maldonado.
A l’avant, l’Australien monte en quelques tours son avance à 15 secondes devant Alonso, même s’il se montre inquiet à la radio concernant la puissance électrique. Cependant, tous les yeux se focalisent sur les Flèches d’argent, 3ème et 4ème. Le muret des stands demande, au 47ème tour, à Lewis Hamilton de laisser passer Nico Rosberg qui est derrière mais qui doit encore faire un arrêt. Malgré les plaintes à la radio de l’Allemand, le natif de Stevenage refuse : Nico n’a qu’a se rapprocher, il ne va pas ralentir pour lui. Le numéro 6 ne passera pas, ne pouvant même pas revenir sur son rival, et finira par s’arrêter au 56ème tour. Il repart 7ème mais avec des pneus neuf, finissant la course en enchaînant les tours de qualification, avec la bénédiction de son ingénieur de course.
Auparavant, Daniel Ricciardo a changé une dernier fois ses pneus, au 53ème tour, pour s’équiper de tendres. La situation est la suivante au 57ème tour : Alonso est premier mais avec des pneus tendres qui s’usent de plus en plus, Hamilton est 2ème, en mediums qui ont un tour de moins que les gommes de l’Espagnol, et revient sur lui, suivent ensuite deux boulets de canon en pneus neufs : Ricciardo et à une vingtaine de secondes, Rosberg qui s’est débarrassé d’un train composé des Williams et de Räikkönen. Les trois premiers finissent par se regrouper, se tenant en 2 secondes à 10 tours de la fin !
C’est alors qu’Alonso fait une erreur et coupe la chicane au tour 65, il ralentit pour ne pas être pénalisé mais Hamilton ne peut en profiter : il doit vite se préoccuper de Ricciardo qui en profite pour l’attaquer dans le virage 2, sans succès. La seconde tentative au tour 67 sera la bonne et il surprend le Britannique à l’extérieur au même endroit, profitant d’une meilleure réaccélération avant de plonger vers le troisième virage. Le pilote Red Bull ne tardera pas à battre Alonso, en retardant son freinage au maximum en bout de ligne droite des stands dans la 68ème boucle : l’Australien est désormais en tête de la course à 3 tours du drapeau à damier.
Mais les places sur la podium ne sont pas encore jouées : en effet la Ferrari avec ses pneus désormais largement usés retient la Mercedes n°44 qui ne parvient pas à passer tandis que Rosberg, reprenant le groupe de tête par paires de secondes, se retrouve à distance de DRS de son équipier à 2 tours de la fin. La bagarre des pilotes Mercedes permet à Alonso de conserver sa deuxième place, tandis qu’Hamilton se défend virilement à l’extérieur dans le virage 3 et parvient à garder sa place.
Daniel Ricciardo empoche une deuxième victoire qu’il pourra marquer d’une pierre blanche, devant un Fernando Alonso deuxième en ayant réussi à garder ses pneus tendres pendant près de la moitié du Grand Prix. Lewis Hamilton prend la dernière marche du podium : il partait des stands, il a repris 19 places !
A la joie communicative du nouvel Aussie du paddock à la radio au moment du tour d’honneur, a succédé une analyse de la course plus détaillée en conférence de presse : « Je n’étais pas sûr [d’avoir course gagnée]. Je savais que la première voiture de sécurité avait joué en notre faveur, nous avons hérité de la tête à ce moment, en nous arrêtant pour mettre des slicks, et puis, en effet, nous semblions aller bien. Et puis nous avons eu la seconde neutralisation, et évidemment, nous sommes de nouveau rentrés pour un nouveau train de pneus mais nous avons évidemment perdu la tête. Je n’étais pas vraiment sûr de la suite des événements. Nous sommes restés dehors plutôt longtemps ce relais-ci et nous avions mené une bonne partie de cette moitié de course mais je savais que nous n’irions pas jusqu’au bout avec ce train de pneus. Nous avons donc dû nous arrêter de nouveau et ça m’a mis hors de position. Nous savions alors que nous devions dépasser pour gagner la course. Évidement, nous avions des pneus plus frais à notre disposition mais je savais que ç’allait être une fin excitante. J’ai honnêtement eu une frayeur au milieu de la couse, nous avons eu des problèmes pendant quelques tours. Pour faire court, il nous manquait de le puissance et j’ai dû m’acharner sur les boutons, je pensais donc que la course pouvait s’arrêter tôt mais nous avons pu passer outre, donc oui, je suis très heureux. […] Je savais qu’ils [Hamilton et Alonso, ndlr] ne me rendraient pas la vie facile. J’ai attaqué Lewis dans le virage 2, j’avais cru l’avoir eu à cet endroit un ou deux tours avant, mais j’avais bloqué une roue et pris trop large. J’ai eu une seconde chance et encore bloqué mais j’ai réussi à résister et j’avais un peu plus d’adhérence à l’extérieur, et voilà. Et puis, une fois que j’étais assez près de Fernando, je savais que je devais simplement tenter ma chance. Étant au milieu de ce sandwich, je pense que Lewis était toujours à portée de DRS, je n’avais pas de temps à perdre, ce que j’ai fait, et donc une fois en tête, je savais qu’il ne restait plus que quelques tours. »
Du côté d’Alonso, la satisfaction d’avoir pu concrétiser cette opportunité prime : « Ça veut dire beaucoup. Évidemment, nous avons connu quelques courses difficiles récemment et voir une Ferrari de nouveau sur le podium est la meilleure des nouvelles. Nous avons saisi l’opportunité qu’offre une course difficile avec un départ humide et puis quelques décisions difficiles à prendre autour des voitures de sécurité – s’arrêter ou non. Malheureusement, après la première neutralisation, nous avons reculé, parce que nous étions dans les derniers virages quand la voiture de sécurité est rentrée, manquant l’opportunité de nous arrêter. Nous l’avons fait le tour suivant et avons perdu quelques positions. Nous avons dû attaquer et dépasser quelques adversaires, et à 10 tours de la fin, nous nous demandions si nous devions nous arrêter et sécuriser une 4ème place dont nous avions besoin, ces points, ou essayer de défendre notre position autant que possible et peut-être finir 4ème, c’était donc le même résultat mais au moins, nous pouvions au moins avoir une chance de nous battre pour une position sur le podium. Nous étions donc dans cette position à 10 tours de la fin et au final, nous avons fait le bon choix : rester en piste, défendre notre position le mieux possible et assurer cette deuxième place qui, pour sûr, a un gout de victoire pour nous en ce moment. […] Ce circuit n’a pas beaucoup changé nos performances, notre position, mais aujourd’hui, nous avons eu une course un peu chaotique et nous avons saisi toutes les opportunités que nous avons rencontrées. Je pense aussi que les voitures derrière nous ont eu des problèmes, Rosberg, Hamilton hier, avec ses problèmes en qualifications, nous prenons cette position gratuitement. Nous avons eu Vettel, qui a eu un problème dans le dernier virage aujourd’hui, la Force India… Disons que nous étions débarrassés de quelques voitures et que nous en avons profité pour engranger de gros points pour l’équipe. «
Hamilton se montre satisfait de ce podium après s’être élancé de la voie des stands et avoir failli tout perdre dès les premiers virages : « J’ai juste attaqué aussi fort que j’ai pu pour voir si je pouvais aller aussi haut que possible et oui, c’est évidemment un super résultat. Je limite les dégâts. D’un côté, je suis soulagé d’avoir pu surmonter toutes les difficultés que j’ai rencontrées ce week-end, entre hier et le premier tour. Je n’arrive pas à croire à toutes ces péripéties mais avoir pu s’en remettre… Les voitures de sécurité ont évidemment bien aidé mais naturellement, j’observe que nous étions dans le bon rythme, j’ai perdu ce week-end l’opportunité de marquer plus de points. Mais on a été au combat. Heureusement j’ai tenu face à mon coéquipier, ce qui signifie que je suis toujours là, pas très loin au championnat […] Il me reprenait 3 secondes au tour, donc c’était vraiment, vraiment dur à la fin. Fernando et Daniel, grand bravo à lui, ont roulé merveilleusement bien tous les deux. C’était vraiment dur de maintenir ce dernier derrière, de même que pour Nico, et impossible de doubler Fernando. »
Rosberg, enfin, n’est pas heureux du scénario de la course : « Ce fut un après-midi décevant. Certaines petites choses n’ont pas fonctionné pour moi et ce fut une course avec des hauts et des bas. Au début tout était sous contrôle. Malheureusement la voiture de sécurité m’a coûté la tête de la course, car j’ai manqué l’entrée des stands et je n’ai pas pu m’arrêter. J’ai également eu des soucis de freins après la rentrée de la voiture de sécurité et un moment difficile pour gérer cela, ce qui m’a coûté quelques positions. Alors j’ai été capable d’attaquer, j’ai eu un grand dernier relais et à la fin j’ai eu une chance de doubler Lewis dans le dernier tour, mais ça n’a pas marché. C’est donc vraiment décevant. On a besoin de se poser et d’analyser en interne ce qui n’allait pas aujourd’hui. Je mène toujours le championnat, c’est une chose positive, et je serais prêt pour repartir à l’attaque après la pause estivale.«
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J’ai un proverbe australien :
« Un oiseau dans la main vaut mieux que deux dans le buisson. »
Pour le casque de Button, il semblerait que ça aurait été le 71ème anniversaire de son père ce dimanche-la, d’où le retour du casque rose.
Pour la v-max des Williams, l’Imag de Sport Auto indique 315,8km/h pour Massa, il n’y aurait pas un problème dans vos chiffres ?
C’est dans les stats de la course apparemment du coté de Sport Auto.
Merci pour la précision sur le casque.
Pour les vitesses indiquées dans l’émission, je m’appuyais sur les documents officiels du Grand Prix disponibles sur le site la FIA.