Malaisie 2014 – Libres 2 : Rosberg succède à Hamilton, Räikkönen confirme
|Une Mercedes pouvant en cacher une autre, Nico Rosberg a succédé à Lewis Hamilton en tête de la feuille des temps au terme d’une séance particulièrement serrée entre les hommes de Brackley et leurs rivaux de Maranello et Milton Keynes.
[tab:Le classement]
Le classement
Pilote | Ecurie | Temps | Tours | |
---|---|---|---|---|
1 | Rosberg | Mercedes | 1:39.909 | 30 |
2 | Raikkonen | Ferrari | 1:39.944 | 30 |
3 | Vettel | Red Bull-Renault | 1:39.970 | 30 |
4 | Hamilton | Mercedes | 1:40.051 | 32 |
5 | Alonso | Ferrari | 1:40.103 | 29 |
6 | Massa | Williams-Mercedes | 1:40.112 | 34 |
7 | Ricciardo | Red Bull-Renault | 1:40.276 | 29 |
8 | Button | McLaren-Mercedes | 1:40.628 | 28 |
9 | Bottas | Williams-Mercedes | 1:40.638 | 35 |
10 | Hulkenberg | Force India-Mercedes | 1:40.691 | 34 |
11 | Vergne | Toro Rosso-Renault | 1:40.777 | 33 |
12 | Magnussen | McLaren-Mercedes | 1:41.014 | 20 |
13 | Sutil | Sauber-Ferrari | 1:41.257 | 28 |
14 | Kvyat | Toro Rosso-Renault | 1:41.325 | 32 |
15 | Gutierrez | Sauber-Ferrari | 1:41.407 | 34 |
16 | Perez | Force India-Mercedes | 1:41.671 | 25 |
17 | Grosjean | Lotus-Renault | 1:42.531 | 14 |
18 | Chilton | Marussia-Ferrari | 1:43.638 | 20 |
19 | Bianchi | Marussia-Ferrari | 1:43.752 | 29 |
20 | Ericsson | Caterham-Renault | 1:45.703 | 31 |
Kobayashi | Caterham-Renault | 0 | ||
Maldonado | Lotus-Renault | 0 |
[tab:Les faits marquants]
Les faits marquants
Sur la lancée du Grand Prix d’Australie et des premiers essais libres du Grand Prix de Malaisie, Mercedes confirme sa forme du moment, Nico Rosberg prenant la relève de Lewis Hamilton grâce à un temps de 1:39.909. L’Allemand, attendant de monter des pneus médiums sur sa Mercedes W05, délogeait ainsi Felipe Massa (Williams) qui termine cependant la séance en sixième position derrière les deux Flèches d’Argent, les deux Ferrari et la Red Bull de Sebastian Vettel.
Le champion du monde 2013, échoue en effet à 61 millièmes de Nico Rosberg et à 26 millièmes de Kimi Räikkönen. Une nouvelle fois deuxième sur la feuille des temps, le Finlandais conforte ainsi l’écurie de Maranello dans les changements apportés à la F14T du natif d’Espoo qui avait éprouvé les plus grandes difficultés à dompter sa monture à Melbourne.
Quatrième temps, Lewis Hamilton (Mercedes) devance Fernando Alonso pour 52 millièmes de secondes tandis que derrière Felipe Massa, sixième, Daniel Ricciardo confirme le retour aux avant-postes de la RB10.
Immobilisé en Essais Libres 1 suite à un capteur d’échappement défaillant, Kevin Magnussen n’a pas véritablement pu rattraper le temps perdu, se contentant du douzième temps à quatre dixièmes de son coéquipier.
Pendant ce temps, les pilotes ont continué de découvrir le comportement des montures 2014, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), Nico Hülkenberg (Force India) ou encore Max Chilton (Marussia) partant à tour de rôle en tête-à-queue, probablement surpris par le couple développé par leurs V6 respectifs.
Du côté de Lotus, si les problèmes de turbo rencontrés lors de la première session ont privé Pastor Maldonado du moindre tour en Essais Libres 2, Romain Grosjean, un peu plus en veine, a pu quant à lui en parcourir 14 avant de devoir mettre un terme prématuré à sa séance suite à un problème de boîte de vitesses. Chez Caterham, si Marcus Ericsson a pu compléter le programme fixé, Kamui Kobayashi n’a même pas pu prendre la piste, retenu aux stands par un problème rencontré au niveau des batteries.
On a vraiment l’impression qu’en plus du manque de roulage, Lotus y accumule le manque de chance.
A moins que les problèmes de boite de Romain ne viennent du fait que l’on augmente la plage du puissance du moteur Renault et que l’on se rend compte que la boite ne tient pas le choc du couple du turbo.
Cela fait vraiment peur pour leur avenir, et j’espère sincèrement qu’il se sortiront de de bourbier, juste pour Romain.
Je ne pense pas qu’on puisse parler de chance. Le travail d’un ingénieur consiste justement à faire que même des événements relativement aléatoires (la petite pierre qui se glisse là où il ne faut pas, par exemple) ne puissent influer sur le fonctionnement d’un dispositif (avec le même exemple, on met en place des petits grillages à certains endroits). Si Lotus connaît tous ces problèmes à répétition, c’est que ce travail a été mal fait. Et on sait très bien pourquoi : préparation tardive, ressources financières et humaines fluctuantes, changement de direction, etc.Tout ça est loin de la notion de hasard.
Et quand bien même, à partir du moment où d’autres écuries visiblement mieux préparées (Force India, McLaren, Ferrari) connaissent elles-aussi des problèmes, certes plus légers, mais des problèmes quand même, Lotus ne peut pas y échapper avec son très faible niveau de préparation.