Retour du GP de France – Épisode 5 : Dijon, Prenois de macadam
|A l’occasion du retour du Grand Prix de France au calendrier de la Formule 1, le SAV de la F1 vous présente les circuits qui ont accueilli l’épreuve entre 1950 et 2008. Cinquième épisode avec le Circuit de Dijon-Prenois, en Côte-d’Or.
LE CIRCUIT
● Distance.
Circuit de 3,289 km
1974 : 80 tours pour 263,120 km
Circuit de 3,800 km
1977-1981 : 80 tours pour 304,000 km
Circuit de 3,887 km
1984 : 80 tours pour 307,073 km
LES TRUCS A SAVOIR
● C’est un peu court, jeune homme. La première version du tracé de Dijon-Prenois (utilisée pour le GP de 1974), longue de 3,2 km, est parmi les plus courtes en F1. En 1974, et pour la seule fois de l’Histoire de la discipline reine, des tours ont été bouclés en moins d’une minute, le record ayant été signé par Niki Lauda, sur Ferrari, avec une pole en 58 secondes et 790 millièmes. Même avec l’allongement de la piste, les temps restent proches de la minute et c’est une des raisons de son abandon par la FISA après 1984.
● Roue contre roue. Le Grand Prix de France 1979 est entré dans la légende de la Formule 1 grâce au duel acharné que se sont livrés Gilles Villeneuve et René Arnoux pour la seconde place de la course, dans les derniers tours de l’épreuve, au point d’éclipser le vainqueur du jour, Jean-Pierre Jabouille, qui offrait pourtant à Renault et son révolutionnaire moteur turbo son premier succès en discipline reine. Ce que l’on sait moins c’est que cette bataille portée aux nues aujourd’hui n’a pas été du goût, à l’époque, d’un certain nombre de cadres de l’Association des Pilotes de Grand Prix (GPDA), à l’image de Niki Lauda, Emerson Fittipaldi ou Jody Scheckter, qui ont jugé leur combat irresponsable et ont convoqué les deux hommes lors du GP suivant.
● Suisse. Le circuit de Dijon-Prenois a également accueilli le Grand Prix de Suisse 1982. Bien évidemment, le pays helvétique n’a pas annexé la Côte-d’Or entre temps, mais depuis 1955 et le désastre des 24 Heures du Mans, où un accident a vu la mort de plus de 80 personnes, la course automobile avait été bannie sur le sol suisse (jusqu’à il y a peu), qui ne pouvait donc l’accueillir. En revanche, c’est bien l’Automobile Club de Suisse qui a pris en charge l’organisation de l’épreuve, qui sera remportée par Keke Rosberg, sur Williams, sur la route de son seul titre mondial.
● Le palmarès
1974 – R. Peterson (Lotus-Ford)
1977 – M. Andretti (Lotus-Ford)
1979 – JP. Jabouille (Renault)
1981 – A. Prost (Renault)
1984 – N. Lauda (McLaren-TAG Porsche)
LES TITRES AUXQUELS VOUS AVEZ ÉCHAPPÉ
Dijondemain.fr
Sarah Cote-d’Or ?
Coulthard de Dijon