GP Singapour 2016 – Preview : Parfois, Hamilton et Rosberg font leurs courses en ville

(titre sur une idée originale de Buchor)
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Avant le début du Grand Prix de Singapour, l’équipe du SAV de la F1 vous propose sa présentation de la quinzième manche de la saison 2016 du Championnat du Monde de Formule 1.

Le circuit

Tracé du Circuit urbain de Marina Bay

La distance. 61 tours du circuit urbain de Marina Bay (5,065 km) sont prévus, pour une distance totale de 308,828 km.

Le DRS. Deux zones DRS seront mises en place à Singapour : la première à la sortie du virage 5, avec un point de détection au niveau du virage 4, et la seconde dans la ligne droite de départ/arrivée, avec un point de détection juste avant le virage 22.

L’analyse. Comme on est des feignasses, on vous renvoie à l’article de l’année dernière.

Fab

Les enjeux

Évidemment, après ce qui s’est passé en 2015, une seule question est sur toutes les lèvres : comment va le gars en BERMUDA ? Ah oui, sinon il y a la question des performances des Mercedes. L’an passé, elles étaient clairement larguées par rapport à Ferrari et Red Bull, de façon assez inexplicable puisqu’elles ne l’avaient jamais été avant et ne l’ont plus jamais été après. Un ensemble de facteurs semble avoir joué et, bien sûr, l’écurie aura eu un an pour réfléchir à des solutions.

Quoiqu’il en soit, une chose est sûre : Hamilton ne compte que deux points d’avance sur Rosberg et il s’agira évidemment du principal intérêt de cette course et du reste de la saison tant la concurrence a été repoussée loin au championnat. Verra-t-on enfin une nouvelle lutte entre les deux pilotes ou l’un des deux va-t-il encore se sacrifier au départ pour éviter cela ? En tout cas, sur un tracé physique et propice aux rebondissements, une lutte entre les Flèches d’argent n’en serait que plus belle.

Derrière (ou devant hein, vous me suivez), deux luttes seront à suivre : celle entre Ferrari et Red Bull qui a logiquement tourné à l’avantage des premiers à Monza mais qui devrait maintenant pencher en faveur des Autrichiens, sur une piste de châssis, et la lutte entre Williams et Force India dont on peut presque copier l’explication de la lutte précédente tant le scénario est le même, même si l’on a tendance à croire en Silverstone plus qu’en Grove.

Fab

Sans plus attendre, voici donc les questions auxquelles le GP de Singapour devrait répondre :
– On l’a vu à Monza, mais Flavio Briatore est un peu chez lui à Singapour, non ?
– Pourrait-on supporter un GP de Singapour sans voiture de sécurité ?
– Et la pluie, hein, histoire de rire ?
– Et un podium d’Hul… non, ça va trop loin. La F1 serait-elle encore crédible ?
– L’évolution du moteur Renault permettra-t-elle de gagner 1 ou 2 chevaux ?

Et celles auxquelles il ne devrait pas répondre, ou alors par accident :
– Ça en est où l’idée de Renault de faire plusieurs livrées spéciales différentes pendant la saison ?
– Liberty : égality, fraternity ?
– Pourquoi la sonorité et le rythme de « Marina Bay » et « Domino Day » sont si proches ?
– Après le bermuda en 2015, le prochain spectateur à entrer en piste va-t-il tenter le combo sandales + chaussettes ?
– C’est qui le plus fort : l’éléphant ou l’hippopotame ?

Fab

Les infos indispensables

Les pneus. Pirelli fournira aux pilotes, pour cette manche, les pneus Tendres (jaunes), Supertendres (rouges) et Ultratendres (violets). Comme toujours, en cas de piste humide, les pilotes disposeront des pneus Cinturato pour la Pluie (bleus) et pour des conditions Intermédiaires (verts).

Rappel du règlement : chaque pilote dispose de 13 trains de pneus sec par week-ends. Sur ces 13 trains, Pirelli en réserve 2 à la course (qui peuvent être du même composé ou de deux composés différents) et 1 autre, du composé le plus tendre, à la Q3 (pour ceux qui y entrent ; les autres le conservent pour la course). Les 10 autres trains sont sélectionnés librement par les équipes/pilotes.

En course, le pilote doit utiliser au moins deux composés différents sur les trois mis à disposition, sachant qu’il doit obligatoirement passer 1 des 2 trains choisis par Pirelli.

Ainsi, à Singapour :
– 1 train d’Ultratendres est réservé à la Q3 ;
– 1 train de Supertendres et 1 train de Tendres sont réservés à la course.

Voici l’allocation pneumatique par pilotes pour le GP de Singapour :
Choix des pneus Pirelli par pilotes à Singapour

Le commissaire-pilote. Pour cette course, le quatrième membre du collège des commissaires sera Mark Blundell.

Les décisions des commissaires. Pour retrouver l’ensemble des décisions prises par les commissaires de course à l’occasion du Grand Prix (et d’autres informations utiles, en anglais), cliquez ici (rubrique « Stewards Decisions »).

Le Grand Prix 2015. Coup de tonnerre à Marina Bay (oui ça sonne comme un titre de roman de gare, mais arrêtez d’en lire s’il vous plait, vous ne faites pas du bien à l’industrie du live, merci) ! Les Mercedes W06 Hybrid qui ont signé 12 poles et 10 victoires sur les 12 premiers GP de la saison sont hors du coup dès les essais libres. En qualifications, les Ferrari et les Red Bull dominent alors qu’Hamilton et Rosberg sont repoussés à 1,4 s du temps de la pole de Vettel.

Bon soyons honnête, tout le monde s’attend à un truc de fou avec ce changement de hiérarchie soudain, mais la course est chiante. Vettel et Ricciardo se livrent une bataille molle en début de course jusqu’à l’intervention de la voiture de sécurité pour l’accrochage entre Hülkenberg et Massa à la sortie des stands de ce dernier, au 13e tour. Tout le monde remet des supertendres sauf les Mercedes qui sont parmi les quatre pilotes à tenter les tendres, vu que devant personne ne hausse vraiment le rythme. La course est relancée au 18e tour.

Au 27e tour, Hamilton qui tenait sans difficulté sa 4e place malgré des pneus moins rapides ralentit soudainement, victime d’un problème moteur. Il est rapidement dépassé par Rosberg, Kvyat et le reste du peloton. Il rentre au 33e tour pour abandonner ; son premier (et seul) abandon de la saison. Peu avant le problème du Britannique, Vettel mettait un premier coup de boutoir face à Ricciardo prenant plus de 4 s d’avance. Mais au 37e tour, une image apparaît sur les écrans : un spectateur marche tranquillement sur la piste de Marina Bay… EN BERMUDA !

Bien évidemment, devant une telle prise de risque vestimentaire la direction de course est contrainte de déployer la voiture de sécurité à nouveau. Rien ne change au niveau des positions mais vraiment rien à tel point que Rossi et Stevens, qui auraient normalement dû se dédoubler pour effacer leur tour de retard, ne le font pas. Quand la course est relancée, forcément, ils gênent. Mais Vettel n’en a cure et même si Ricciardo n’est jamais bien loin, l’Allemand l’emporte devant l’Australien et Räikkönen. Rosberg, 4e, ne reprend que 12 points sur les 53 qu’il avait de retard sur Hamilton avant cette course, assez malchanceux de voir son équipier abandonner lors de la seule course où la Mercedes est incapable de gagner.

Les troisièmes pilotes. Pour ce Grand Prix, pas de troisième pilote.

Les horaires du GP.
Essais libres 1 : vendredi 16 septembre, à 12h00.
Essais libres 2 : vendredi 16 septembre, à 15h30.
Essais libres 3 : samedi 17 septembre, à 12h00.
Qualifications : samedi 17 septembre, à 15h00.
Course : dimanche 18 septembre, à 14h00.

Les rendez-vous du SAV.
SAV des EL et des qualifications : samedi 17 septembre, en direct, à 20h30 (podcast publié dans la foulée).
Début du vote pour le Quinté± : dimanche 18 septembre, juste après la course.
SAV de la course : lundi 19 septembre, en direct à 20h30 (podcast publié mardi).

Fab

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