GP Bahreïn 2016 – Preview : Alonso, où t’es ? Où t’es ? Où t’es ?

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Avant le début du Grand Prix de Bahreïn, l’équipe du SAV de la F1 vous propose sa présentation de la deuxième manche de la saison 2016 du Championnat du Monde de Formule 1.

Le circuit

Tracé du Circuit de Shanghai

La distance. 57 tours du circuit de Sakhir (5,412 km) sont prévus, pour une distance totale de 308,238 km.

Le DRS. Deux zones DRS seront mises en place à Sakhir : la première sur la ligne droite de retour entre les virages 10 et 11, avec un point de détection après le virage 9, et la seconde sur la ligne droite de départ/arrivée, avec un point de détection juste avant le virage 15.

L’analyse. Comme on est des feignasses, on vous renvoie à l’article de l’année dernière.

Fab

Les enjeux

Pour cette deuxième manche de la saison, les deux écuries du haut de tableau auront un objectif commun : prouver que Melbourne n’est qu’un accroc dans la lutte qui nous attend en 2016. Mercedes aura à cœur de gagner de nouveau, mais sans passer par la case embrouilles à l’extinction des feux rouges et en nous ressortant un cavalier seul comme ils nous y habituent depuis deux ans. Du coté de chez Ferrari, il est grand temps de montrer ce que vaut vraiment cette SF16-H et surtout démontrer qu’elle peut vaincre les Flèches d’argent à la régulière, c’est bien la moindre des choses pour viser le titre.

Derrière, encore une fois la densité promet de belles passes d’armes. Chez les vendeurs de canette, Toro Rosso devrait continuer sur sa jolie lancée de l’Australie, et Red Bull est ressortie contente de son premier week-end qui annonce une saison fort heureusement largement moins catastrophique que la précédente. Elles auront fort à faire avec les équipes Williams et Force India, qui n’ont pas été les plus resplendissantes en Australie, mais dont le bloc allemand pourrait faire des merveilles sur les lignes droites de Sakhir.

Les équipes qui suivent laissent déjà plus d’interrogations, mais pas forcément plus de pessimisme. Après avoir réussi son entrée il y a deux semaines, Haas peut-elle de nouveau nous surprendre ce dimanche ? Une entrée dans les points un deuxième Grand Prix de suite serait un énorme coup pour cette équipe dont on a peut-être pas encore vu le plein potentiel. A coté nous retrouvons McLaren, qui espérera sans doute mieux montrer les progrès de sa monoplace et surtout de son moteur, des choses pas vraiment vues la dernière fois entre le crash d’Alonso, qui s’est avéré important au point de faire déclarer forfait cette semaine au pilote espagnol, et le tour de retard de Button. Une occasion en or pour Stoffel Vandoorne qui va disputer son premier Grand Prix. On aurait aimé que cela soit dans d’autres conditions mais les fans du pilote belge, champion de GP2, ne vont certainement pas bouder leur plaisir Enfin Renault espère tout simplement continuer sur la dynamique de Melbourne et encore placer ses deux voitures jaune Sirius pas très loin du peloton.

Du côté de Manor, on ne peut leur souhaiter qu’une chose : réitérer le très bon début de course de Wehrlein à l’Albert Park, et si possible faire durer cette état de forme encore plus longtemps et, soyons fous, pourquoi pas toute la course. C’est encore une fois une voiture qui n’a peut-être pas montré tout son potentiel et qui pourrait nous surprendre positivement. Quant à Sauber, si ils pouvaient nous éviter la prestation absolument transparente de l’Australie, ce serait déjà pas mal !

Sans plus attendre, voici donc les questions auxquelles le GP de Bahreïn devrait répondre :
– Par retour de karma Red Bull et McLaren vont-elles se faire avoir samedi dès la Q1 ?
– Aura-t-on dimanche un nouvel épisode de la saga « Y a-t’il un stratège pour sauver Ferrari ? »
– Rio Haryanto va-t-il éclabousser de son talent la F1 comme en Australie ?
– Max et Carlos fumeront-il le calumet saveur Red Bull (attention pas plus de 2 par jour) de la paix ?
– A-t-on prévenu Sauber que la saison 2016 avait commencé ?

Et celles auxquelles il ne devrait pas répondre, ou alors par accident :
– Si Lewis porte des lunettes quand il fait pas beau à Melbourne, aura-t-il un parapluie ce week-end à Sakhir ?
– Si les qualifications sont encore pire qu’à Melbourne, outre s’excuser, Christian Horner viendra-t-il faire le ménage et le repassage chez nous ?
– Bahreïn, Chine, Russie… qui a dit que « avril » rimait avec « démocratie » ?
– Avec tout ce jaune, Renault a-t-elle crée la première monoplace indétectable à Bahreïn ?
– Quand le GPDA parle dans le vent avant Bahreïn, cela provoque-t-il un cyclone à Tahiti ?

Shinji

Les infos indispensables

Les pneus. Pirelli fournira aux pilotes, pour cette manche, les pneus P-Zero Mediums (blancs), Tendres (jaunes) et Super Tendres (rouges). Comme toujours, en cas de piste humide, les pilotes disposeront des pneus Cinturato pour la Pluie (bleus) et pour des conditions Intermédiaires (verts).

Rappel du règlement : chaque pilote dispose de 13 trains de pneus sec par week-ends. Sur ces 13 trains, Pirelli en réserve 2 à la course (qui peuvent être du même composé ou de deux composés différents) et 1 autre, du composé le plus tendre, à la Q3 (pour ceux qui y entrent / les autres le conservent pour la course). Les 10 autres trains sont sélectionnés librement par les équipes/pilotes.
En course, le pilote doit utiliser au moins deux composés différents sur les trois mis à disposition, sachant qu’il doit obligatoirement passer 1 des 2 trains choisis par Pirelli.

Ainsi, à Melbourne :
– 1 train de Supertendres est réservé à la Q3 ;
– 1 train de Mediums et 1 train de Tendres sont réservés à la course.

Voici l’allocation pneumatique par pilotes pour le GP de Barheïn :
Choix des pneus Pirelli par pilotes à Bahreïn

Le commissaire-pilote. Pour cette course, le quatrième membre du collège des commissaires sera Derek Warwick. Voilà.

Les décisions des commissaires. Pour retrouver l’ensemble des décisions prises par les commissaires de course à l’occasion du Grand Prix (et d’autres informations utiles, en anglais), cliquez ici (rubrique « Stewards Decisions »).

Le Grand Prix 2015. Hamilton est en pole, tranquille. Au départ il reste en tête, tranquille. Rosberg qui partait troisième perd une place. Puis la regagne contre Räikkönen, au 4ème tour. Et puis il finit par doubler Vettel, au 9ème tour. Mais après le premier arrêt, Vettel repasse Rosberg. Terrible. Du coup Rosberg doit redoubler Vettel pendant que Hamilton s’arrête deux fois pour prendre un café et une fois parce qu’il n’est pas sûr du gonflage du pneu arrière droit. Bon, en fait, il attend tellement pour s’arrêter qu’il ressort juste devant les deux zigotos. ET BIM ! Rosberg en profite pour passer Vettel ; les étincelles virevoltent dans le ciel de Bahreïn, c’est beau, ça fleure bon la F1 vintage.

Et soudain, au 35ème tour, Vettel repasse devant Rosberg au jeu des arrêts aux stands. Que d’action dans cette course. Du coup, le tour suivant, flairant le mauvais coup, le pilote Ferrari teste une trajectoire différente à la sortie du dernier virage. Cet essai lui permet de constater qu’aller hors piste est moins rapide. Du coup Rosberg le passe. Et Vettel repasse par les stands pour changer d’aileron. Bon, cette fois, forcément, il ne ressort pas devant Rosberg. Pendant ce temps-là, en tête, Räikkönen tente une stratégie conservatrice, comme à la vieille époque. Il reste en piste coûte que coûte. Ferrari est tout de même alerté par le fait que la McLaren d’Alonso, qui accuse un déficit de 160 chevaux sur tout le monde, reprend le tour de retard qu’elle avait en doublant le Finlandais.

Bref, Hamilton avec des pneus mediums reprend la tête au 39ème tour. Iceman s’arrête au 41ème, pour mettre des pneus tendres. Il va viiiiiiiiiteeeeeeuh. Du coup, il revient sur les talons de Rosberg. Enfin, moyen, mais dans le 56ème tour, sur 57, Rosberg s’écarte sportivement dans le premier virage. Ou alors il se loupe parce qu’il a des problèmes de freins. C’est pas clair. Bilan : Hamilton 1er, Räikkönen 2ème et Rosberg 3ème. Vettel conclut cette course par une 5ème place, bloqué derrière Bottas. Rude.

Les troisièmes pilotes. Alfonso Celis Jr. remplacera Sergio Pérez lors des Essais libres 1. Et évidemment, Stoffel Vandoorne palliera le forfait de Fernando Alonso sur l’ensemble du week-end.

Les horaires du GP.
Essais libres 1 : vendredi 1er avril, à 13h00.
Essais libres 2 : vendredi 1er avril, à 17h00.
Essais libres 3 : samedi 2 avril, à 14h00.
Qualifications : samedi 2 avril, à 17h00.
Course : dimanche 3 avril, à 17h00.

Les rendez-vous du SAV.
SAV des EL et des qualifications : samedi 2 avril, en direct à 20h30 (podcast publié dans la foulée).
Début du vote pour le Quinté± : dimanche 3 avril, juste après la course.
SAV de la course : lundi 4 avril, en direct à 20h30 (podcast publié mardi).

Fab

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