GP Belgique 2016 – Preview : À Spa la vista, baby !

Avant le début du Grand Prix de Belgique, l’équipe du SAV de la F1 vous propose sa présentation de la treizième manche de la saison 2016 du Championnat du Monde de Formule 1.

Le circuit

● La distance. 44 tours du Circuit de Spa-Francorchamps (7,004 km) sont prévus, pour une distance totale de 308,052 km.

● Le DRS. Deux zones DRS seront mises en place à Spa : la première dans la ligne droite avant Les Combes, avec un point de détection situé avant l’Eau Rouge, et la seconde dans la ligne droite de départ/arrivée, avec un point de détection avant l’Arrêt de Bus.

● L’analyse. Comme on est des feignasses, on vous renvoie à l’article de l’année dernière.

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Les enjeux

Avant la trêve, Lewis Hamilton s’est offert le luxe de creuser l’avance dont il disposait face à Nico Rosberg. Forcément, après 6 succès en 7 courses pour son équipier, la question est de savoir si l’Allemand pourra rebondir. Et il semble que cela soit plutôt pas trop mal engagé car son équipier écopera ce week-end de sa fameuse pénalité pour changement moteur, ce qui va donc le reléguer loin sur la grille de départ du GP. Une aubaine dont le n°6 devra tirer avantage pour revenir au classement.

Derrière les Mercedes, difficile de croire que Red Bull pourrait être supplantée par Ferrari, même si le tracé belge n’est pas forcément de ceux qui appuient sur les qualités ancestrales des monoplaces au taureau rouge, qui semble sombrer quelque peu. Encore derrière, une lutte intéressante à suivre sera celle pour la 4e place du classement constructeurs, Williams devant mettre fin à l’hémorragie de points qu’elle connait depuis quelques temps pour ne pas voir la structure indienne lui souffler son air chaud dans le coup.

Derrière, il sera intéressant de voir comment se porte Toro Rosso dont le moteur Ferrari 2015 commence à vraiment faire pâle figure face aux blocs hybrides de 2016 et si McLaren parvient à capitaliser sur un circuit de vitesse.

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Sans plus attendre, voici donc les questions auxquelles le GP de Belgique devrait répondre :
– Rosberg va-t-il volontairement sortir trop large à la Source avant de se rendre compte qu’Hamilton n’est pas à côté de lui ?
– Sur quoi Hamilton aura-t-il le plus de chance de buter dans sa remontée : une voiture rapide ou Greenpeace ?
– Après l’été, vient l’Ocon ?
– Ouhou, Ferrari ?
– Personne pour un carton au départ, histoire de ?

Et celles auxquelles il ne devrait pas répondre, ou alors par accident :
– Bwaaaaah bwaaaah bwah bwah bwah bwah bwah bwah bwah bwah (musique de mariage) ?
– Si Kvyat a fait la reconnaissance en scooter, ça prouve qu’il n’est pas tout à fait en roue libre, si ?
– Quelqu’un sait si le « Jeff » de F1 2016 est vraiment dans le paddock ? C’est Rob Smedley, non ?
– Haryanto va-t-il s’épanouir dans son rôle de serveur dans l’hospitalité Manor ?
– La frite ?

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Les infos indispensables

● Les pneus. Pirelli fournira aux pilotes, pour cette manche, les pneus Mediums (blancs), Tendres (jaunes) et Supertendres (rouges). Comme toujours, en cas de piste humide, les pilotes disposeront des pneus Cinturato pour la Pluie (bleus) et pour des conditions Intermédiaires (verts).

Rappel du règlement : chaque pilote dispose de 13 trains de pneus sec par week-ends. Sur ces 13 trains, Pirelli en réserve 2 à la course (qui peuvent être du même composé ou de deux composés différents) et 1 autre, du composé le plus tendre, à la Q3 (pour ceux qui y entrent ; les autres le conservent pour la course). Les 10 autres trains sont sélectionnés librement par les équipes/pilotes.

En course, le pilote doit utiliser au moins deux composés différents sur les trois mis à disposition, sachant qu’il doit obligatoirement passer 1 des 2 trains choisis par Pirelli.

Ainsi, à Spa :
– 1 train de Supertendres est réservé à la Q3 ;
– 1 train de Tendres et 1 train de Mediums sont réservés à la course.

Voici l’allocation pneumatique par pilotes pour le GP de Belgique :

● Le commissaire-pilote. Pour cette course, le quatrième membre du collège des commissaires sera Danny Sullivan.

● Les décisions des commissaires. Pour retrouver l’ensemble des décisions prises par les commissaires de course à l’occasion du Grand Prix (et d’autres informations utiles, en anglais), cliquez ici (rubrique « Stewards Decisions »).

● Le Grand Prix 2015. La course belge est la première durant laquelle le départ n’est plus assisté, suite à une mesure prise par les instances de la F1 pour essayer de mettre un peu d’imprévu. De tous les pilotes, c’est finalement Rosberg qui se fait le plus surprendre lors de l’envol puisqu’il perd quatre places même s’il en reprend deux avant la fin du tour. Entretemps, Pérez a tenté une attaque que Hamilton aux Combes dans le premier tour, sans succès : il s’agira du seul moment compliqué du Britannique.

C’est dans le peloton que se joue un autre scénario puisque depuis le début du week-end la Lotus de Grosjean est rapide, très rapide. Il fend la foule et débouche bientôt derrière Vettel, 3e, dans les derniers tours de course. Le Français est presque en position d’attaque par le pilote Ferrari se défend bien jusqu’à l’avant-dernier tour où, à l’entame de Kemmel, le pneu arrière droit de l’Allemand explose. Grosjean passe et s’empare de la 3e place pour son premier podium depuis bien longtemps. Il est évidemment la star du week-end. Hamilton l’emporte aisément devant Rosberg et conforte sa position de leader au Championnat.

● Les troisièmes pilotes. Pour ce Grand Prix, pas de troisième pilote.

● Les horaires du GP.
Essais libres 1 : vendredi 26 août, à 10h00.
Essais libres 2 : vendredi 26 août, à 14h00.
Essais libres 3 : samedi 27 août, à 11h00.
Qualifications : samedi 27 août, à 14h00.
Course : dimanche 28 août, à 14h00.

● Les rendez-vous du SAV.
SAV des EL et des qualifications : samedi 27 août, en direct à 20h30 ou 21h (podcast publié dans la foulée).
Début du vote pour le Quinté± : dimanche 28 août, juste après la course.
SAV de la course : lundi 29 août, en direct à 20h30 (podcast publié mardi).

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