GP Grande-Bretagne 2016 – Preview : Niki Lauda dément avoir lu cet article même s’il ne le trouve pas très drôle

Avant le début du Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe du SAV de la F1 vous propose sa présentation de la dixième manche de la saison 2016 du Championnat du Monde de Formule 1.

Le circuit

● La distance. 52 tours du Circuit de Silverstone (5,891 km) sont prévus, pour une distance totale de 306,198 km.

● Le DRS. Deux zones DRS seront mises en place à Silverstone : la première entre les virages 5 et 6 avec un point de détection situé avant le virage 3 et la seconde dans la ligne droite arrière, entre les virages 14 et 15, avec un point de détection juste avant le virage 10.

● L’analyse. Comme on est des feignasses, on vous renvoie à l’article de l’année dernière.

Fab

Les enjeux

Les circuits rapides s’enchaînent dans le calendrier, et naturellement ce sont les mêmes équipes qu’en Autriche qui sont attendues au tournant. Pour Mercedes toutefois, l’objectif principal ne sera pas tant de gagner la course (comme toujours) que de le faire dans des conditions bien moins rocambolesques que lors du dernier tour dimanche dernier… Lewis semble favori, il est le double tenant du titre à Silverstone, mais attention on disait la même chose de Rosberg à Spielberg… Derrière, les Williams arriveront-elles à faire oublier leur transparente dernière course ? La météo ne semble pas bien plus clémente qu’en Styrie mais les pneus eux seront plus durs. Elle devrait jouer avec Ferrari le podium, mais attention aux monoplaces Red Bull et à celles de Force India, en tout cas pour celles de Verstappen et de Perez, leurs coéquipiers respectifs ayant beaucoup de mal à soutenir la comparaison ces dernières semaines.

Derrière la lutte promet encore une fois d’être acharnée et pourquoi pas étonnante avec la pluie annoncée : McLaren sera surmotivée à domicile, Haas voudra prouver qu’elle est bien revenue à son niveau de début de saison, Toro Rosso qu’elle à encore des choses à faire avec son moteur Ferrari 2015, et enfin Manor pourrait tenter de nous refaire un joli coup en profitant de possibles multiples abandons, surtout s’ils arrivent encore à bien qualifier la voiture de Wehrlein.

Au fond du peloton on devrait encore une fois retrouver nos habitués, c’est-à-dire Renault qui de toute façon se tourne désormais vers 2017, et Sauber, dont on attend pas non plus des miracles même si financièrement cela à l’air d’aller mieux.

Shinji

Sans plus attendre, voici donc les questions auxquelles le GP de Grande-Bretagne devrait répondre :
– Après le Brexit, est-ce que Massa m’excite ?
– « Assurer ses arrières », le leitmotiv de Lewis cette semaine ?
– « FREINE!!!!! », le leitmotiv de Nico cette semaine ?
– Vijay Mallya va-t-il porter chance à son équipe lors de ce Grand Prix ?
– McLaren rendra-t-elle hommage à domicile à son glorieux passé en visant… la 10ème place ?

Et celles auxquelles il ne devrait pas répondre, ou alors par accident :
– Chez Renault, ce sera « Yellow Tea Pot » ou « Bouilloire à 5 Euros achetée chez Lidl » ?
– Si Pirelli a peur des débris, doit-elle se méfier de Bernie ?
– My Rio is rich ?
– Qui de Sauber ou Cristiano Ronaldo a les voitures les plus rapides dans son garage ?
– Bwoah ?

Shinji

Les infos indispensables

● Les pneus. Pirelli fournira aux pilotes, pour cette manche, les pneus P-Zero Durs (orange), Mediums (blancs) et les Tendres (jaunes). Comme toujours, en cas de piste humide, les pilotes disposeront des pneus Cinturato pour la Pluie (bleus) et pour des conditions Intermédiaires (verts).

Rappel du règlement : chaque pilote dispose de 13 trains de pneus sec par week-ends. Sur ces 13 trains, Pirelli en réserve 2 à la course (qui peuvent être du même composé ou de deux composés différents) et 1 autre, du composé le plus tendre, à la Q3 (pour ceux qui y entrent ; les autres le conservent pour la course). Les 10 autres trains sont sélectionnés librement par les équipes/pilotes.

En course, le pilote doit utiliser au moins deux composés différents sur les trois mis à disposition, sachant qu’il doit obligatoirement passer 1 des 2 trains choisis par Pirelli.

Ainsi, à Silverstone :
– 1 train de Tendres est réservé à la Q3 ;
– 1 train de Mediums et 1 train de Durs sont réservés à la course.

Voici l’allocation pneumatique par pilotes pour le GP de Grande-Bretagne :

● Le commissaire-pilote. Pour cette course, le quatrième membre du collège des commissaires sera Nigel Mansell, Champion du monde 1992 de Formule 1.

● Les décisions des commissaires. Pour retrouver l’ensemble des décisions prises par les commissaires de course à l’occasion du Grand Prix (et d’autres informations utiles, en anglais), cliquez ici (rubrique « Stewards Decisions »).

● Le Grand Prix 2015. Après avoir monopolisé la première ligne – Hamilton devant Rosberg – les Mercedes se font surprendre au départ et sont déposées par les deux Williams, Massa prenant la tête devant Bottas, le Finlandais doit cependant s’incliner face à la Mercedes n°44 au virage 4. En fond de peloton, le premier tour n’est pas calme : un accrochage implique notamment les deux McLaren et les deux Lotus, ne laissant pour seul rescapé que la MP4-30 d’Alonso. La voiture de sécurité est déployée.

Au restart, Hamilton est très agressif pour essayer de dépasser Massa, un peu trop, puisqu’au lieu de prendre la tête, il perd une place face à un Bottas opportuniste. Massa-Bottas-Hamilton-Rosberg : l’ordre reste inchangé jusqu’à la première vague d’arrêts, autour du 20e tour. Le Britannique est le premier à se jeter dans la voie des stands, suivi un tour plus tard par le Brésilien et l’Allemand. A la faveur de cette stratégie, Hamilton prend le commandement du GP alors que Rosberg reste non seulement coincé derrière Massa mais aussi derrière Bottas. Du coup, Hamilton s’échappe en se bâtissant une avance de près de 10s en vingt tours.

Mais le ciel s’est couvert entre-temps et la pluie commence à tomber sur le tracé de Silverstone. Les Williams perdent petit à petit leur rythme et Rosberg, dans ces conditions, est à l’aise : il dépasse Bottas au 39e tour avant de ne faire qu’une bouchée de Massa deux boucles plus tard. L’avance d’Hamilton fond comme neige sous la pluie puisqu’au 43e tour, l’Allemand est dans ses roues. Celui qui n’est alors « que » double Champion du monde fait le choix de rentrer aux stands – voyant le ciel s’assombrir encore – pour chausser des pneus intermédiaires. Ce pari semble un peu prématuré mais, à peine sorti de la voie des stands, la pluie se met à tomber à verse ! Rosberg, malgré un bon rythme, ne peut que constater les dégâts et, en s’arrêtant un tour trop tard, perd beaucoup de temps sur son équipier qui s’envole vers la victoire.

Finalement, il repart deuxième, avec une dizaine de secondes de retard, devant Vettel qui a profité de la pluie pour jouer un tour stratégique aux Williams pourtant supérieures à la Ferrari SF15-T sur ce tracé.

● Les troisièmes pilotes. Pour ce Grand Prix, lors des EL1, Esteban Ocon remplacera Kevin Magnussen dans le baquet de la Renault tandis que chez Haas, Charles Leclerc roulera en lieu et place d’Esteban Gutiérrez.

● Les horaires du GP.
Essais libres 1 : vendredi 8 juillet, à 11h00.
Essais libres 2 : vendredi 8 juillet, à 15h00.
Essais libres 3 : samedi 9 juillet, à 11h00.
Qualifications : samedi 9 juillet, à 14h00.
Course : dimanche 10 juillet, à 14h00.

● Les rendez-vous du SAV.
SAV des EL et des qualifications : samedi 9 juillet ou dimanche 10 juillet, en direct, horaire à déterminer (podcast publié dans la foulée).
Début du vote pour le Quinté± : dimanche 10 juillet, juste après la course.
SAV de la course : mardi 12 juillet, en direct à 20h30 (podcast publié mercredi).

Fab