Malaisie 2015 – Le SAV des qualifications, en direct

À 18h, vous pourrez écouter en direct notre émission revenant sur les qualifications du Grand Prix de Malaisie de F1 2015 et la pole position de Lewis Hamilton (Mercedes) devant Sebastian Vettel (Ferrari) et Nico Rosberg (Mercedes). En attendant, nous vous proposons les faits marquants de cette séance.

Mise à jour : le podcast de cette émission est disponible ici !

Q1 : Ericsson bien reçu, pas Nasr

Felipe Nasr nous a fait vibrer à Melbourne sur une Sauber dont on ne savait pas vraiment encore ce qu’elle valait. Sur ce point là, on a eu un début de réponse mais la particularité du premier circuit du calendrier empêche d’avoir une réponse claire, voire définitive. À l’opposé, nous n’avons pas été tendres avec Marcus Ericson, son co-équipier, car il ne nous a pas semblé tirer le meilleur de sa monture. Le rookie avait fait mieux que le plus expérimenté dès sa première course.

Patatras, la tendance vient de subitement s’inverser dans des conditions un peu particulières vu la température élevée de la piste. Et pas qu’un peu, diront certains, puisque le Brésilien décroche une pénible 16^ème place tout juste devant les McLaren qui ne sont pas dernières grâce à la présence des Manor. De son côté, Marcus signe sans fanfare le 7^ème temps de cette Q1 devant une Lotus, une Ferrari, une Williams et les deux Red Bull. Et il poussera jusqu’à la Q3 pour la première fois de sa carrière. Excusez du peu.

Pour que les excuses soient complètes et totales, même si elles sont bien sincères, il faudra que cette belle performance soit suivie d’une course du même niveau. On veut bien faire des excuses mais encore faut-il qu’elles soient méritées, sans blague !

Buchor

Q2 : mort subite pour Räikkönen sous l’orage

Cela fait presqu’une semaine qu’on l’annonce, et Mère Nature l’a faite arriver après 4 minutes de Q2. La pluie, diluvienne comme à son habitude en Malaisie, a forcé les pilotes, de concert avec les spécificités des qualifications par élimination, à tout jouer sur un tour unique pour ce deuxième acte, faisant remonter à la surface le format utilisé de 2003 à 2005. Seulement voilà : à l’époque, chacun était vraiment seul en piste pour boucler son tour.

Car là, la clé était de sortir le plus tôt possible ou, pour les retardataires, de se laisser assez d’air pour signer un tour clair, mais pas trop pour augmenter ses chances de terminer son tour avant que l’averse fasse des siennes. À ce petit jeu, Kimi Räikkönen a tiré la boule noire. Le Finlandais s’est retrouvé englué derrière Marcus Ericsson et a tout perdu dans le dernier secteur, ne pouvant se débarrasser du Suédois, pour un 11^ème temps éliminatoire. Iceman a failli en faire de même pour Lewis Hamilton, seulement 8^ème de la séance mais du bon côté du couperet. Pire encore pour Carlos Sainz : en fin de peloton, l’Espagnol pointait devant son coéquipier Max Verstappen aux deux tiers du tour, mais a négocié le dernier virage alors que la pluie arrivait et a bloqué ses roues, réalisant finalement le 15^ème et plus mauvais chrono.

Gusgus

Q3 : The Renault engine strikes back

Voici une facette de la FIA que je ne connaissais pas. Celle-ci, dans un grand élan d’humour et d’ironie, nous a gentiment présenté lors de la conférence de presse officielle Abiteboul (Renault) pris en sandwich entre Horner (Red Bull) et Tost (Toro Rosso). Le décor était planté, les acteurs en place et les spectateurs confortablement installés ; le deuxième round pouvait donc commencer.

Il faut préciser que les quelques petites piques que le motoriste a lancées dans les médias ont montré depuis que même s’il n’est qu’un fournisseur, il a du répondant. À l’oral comme sur la piste. Car si on excuse l’erreur de parcours de Carlos Sainz, on a trouvé Kvyat et Verstappen mieux réveillés et Ricciardo toujours fidèle à lui-même dans cette qualification sur piste mouillée.

Piste mouillée qui nécessite de la souplesse de la part du moteur. Moteur Renault dont la souplesse, ou driveability, était le point tant décrié par Red Bull il y a deux semaines. Donc pour que ces trois voitures terminent de la 4^ème à la 6^ème place, juste derrière les Mercedes et Vettel, c’est qu’il y a eu des progrès de faits. Et peut-être aussi un peu de mauvaise foi dans les propos de Horner et Marko.

Buchor

Classements et données

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Classement des qualifications

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Les qualifications en chiffres