Le SAV des qualifications du Grand Prix de Singapour 2014

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Le SAV des qualifications du Grand Prix de Singapour 2014

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L’équipe du SAV de la F1 est revenue, dans une émission en direct, sur les qualifications du Grand Prix de Singapour qui ont vu Lewis Hamilton réaliser la pole position d’un souffle devant Nico Rosberg (Mercedes) et Daniel Ricciardo (Red Bull).

Et pour quelques centimètres de plus…

Au moment d’entamer les douze dernières minutes de cette séance, l’incertitude était totale. Les Ferrari, les Mercedes et même les Red Bull pouvaient espérer signer une pole dans une Q3 qui s’annonçait d’ores-et-déjà serrée. La première salve confirmera cela en plaçant huit hommes en moins de deux dixièmes, Felipe Massa menant étonnamment la dense meute et laissant croire à un possible exploit pour une Williams logiquement moins en verve qu’à Monza.

Cependant, même dans la difficulté, les pilotes Mercedes devaient estimer que la plaisanterie avait assez duré. Et quand Daniel Ricciardo, l’autre vainqueur de la saison, place son nom en haut de la feuille des temps, Nico Rosberg lui répond, améliorant la meilleure marque d’un petit dixième qui ressemble à une libération pour des Flèches d’argent en demi-teinte. La liste des pilotes s’égraine sans que personne ne fasse mieux avant que Lewis Hamilton ne déboule… Comme un symbole, le Britannique s’empare de la pole position avec un écart de 007 millièmes. Le sujet de Sa Majesté, malgré un blocage de roue dès le virage 1, n’a pas tremblé tout au long des 22 autres tournants de Marina Bay pour s’adjuger sa 37ème pole en carrière, la moins aisée, pour… 33,5 cm.

Grosjean : Pas de silence radio pour tacler Renault

Les communications radio ont été au centre de beaucoup de discussions depuis que la FIA a annoncé leur limitation drastique puis la limitation de la restriction, en début de week-end. Si celles en provenance du muret des stands sont bel et bien soumises à un contrôle, celles qui émanent du cockpit ne le sont pas. Au grand dam de Renault Sport F1 qui aurait sans doute préféré que la colère et la frustration de Romain Grosjean en restent au stade de pensée et que la réalisation ne relaie pas publiquement une telle ire.

Las, ni « RoGro », ni la FOM n’ont voulu épargner le motoriste de Viry-Châtillon : « Je ne peux pas le croire ! Saleté de moteur ! Saleté de moteur ! […] C’est trop ! […] Sérieusement, on se casse le cul pour faire une bonne séance de qualif’ et on perd 5 dixièmes dans chaque ligne droite parce que le moteur se coupe. Honnêtement, c’est difficile à encaisser, » s’est emporté le Franco-suisse ; des propos face auxquels son ingénieur de course, Ayao Komatsu, n’a pu qu’acquiescer. Voilà qui n’arrangera pas les relations entre Lotus F1 et Renault, dont l’avenir devrait selon toute vraisemblance ne plus s’écrire en commun dès 2015.

Vergne, l’éternelle déception des qualifications

Après des essais encourageants, en particulier la dernière séance avant les qualifications, où il était parvenu à hisser sa Toro Rosso STR9 au 4ème rang, les attentes étaient grandes. Sans viser les sommets, le Français et son écurie pouvaient envisager deux voitures en Q3 et advienne que pourrait.

Mais force est de constater qu’une nouvelle fois, au moment de conclure, au moment de pouvoir réaliser une performance intéressante à la fois pour situer son niveau – qu’il a assuré être proche de celui de Ricciardo, plus tôt dans la semaine – et sa progression dans le domaine de la performance sur un tour, Jean-Eric Vergne n’a pas su faire fonctionner correctement sa voiture, échouant en Q2, quand son jeune équipier – Daniil Kvyat – y est parvenu, s’offrant même sur le fil douze minutes supplémentaires dans cette séance.

Les qualifications en chiffres