Le SAV de la course du Grand Prix de Singapour 2014
|L’équipe du SAV de la F1 est revenue, dans une émission en direct, sur la victoire de Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Singapour 2014, devant Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) et Daniel Ricciardo (Red Bull-Renault). Vous y découvrirez les résultats de vos Top 10 mais, en attendant, nous vous invitons à découvrir les résultats commentés de ceux que vous avez classés au-delà de la dixième place.
22ème – Sutil (10 pts)
Ô que le week-end de la charmante compagne d’Adrian Sutil fut difficile ! Après avoir échoué en Q1 ce samedi, l’Allemand a croisé la route de Sergio Pérez avec lequel il s’est accroché, provoquant ainsi l’introduction de la voiture de sécurité, avant qu’une fuite d’eau ne le contraigne à l’abandon pour préserver sa mécanique : « C’est frustrant de devoir une nouvelle fois renoncer suite à un problème technique. Aujourd’hui, nous étions bien placés pour marquer des points. Ce fut une course difficile alors que nous avons eu des problèmes avec le moteur dès le début. Cependant, nous avons réussi à les résoudre et à poursuivre sur la stratégie initialement prévue. En ce qui concerne le contact avec Sergio, il n’y a pas grand chose à dire si ce n’est qu’il m’est subitement rentré derrière. Heureusement, la voiture n’a pas été endommagée. »
21ème – Gutiérrez (20 pts)
À Singapour, Sauber tenait plus que jamais l’opportunité de marquer des points ô combien nécessaires pour contester la neuvième place de Marussia au championnat constructeurs. À ce petit jeu, Esteban Gutiérrez semblait le mieux placé puisqu’au 14ème tour, il occupait la dixième place à la faveur des arrêts aux stands avant d’être contraint d’abandonner, trahi par un problème électrique sur son moteur : « Il n’y a pas grand chose à dire de la course. Pour le moment, c’est impossible de faire de bons résultats. Nous devons extraire 120% de ce que nous avons entre les mains mais avec les problèmes que nous rencontrons, ça rend les choses difficiles. Il n’y a rien que je puisse faire pour empêcher ce type de problèmes. »
20ème – Kobayashi (29 pts)
Un tiers de tour de formation et puis s’en va. Telle pourrait être la phrase qui résumerait le mieux l’embryon de Grand Prix du Japonais qui connaît une fin de saison décidément pénible. Victime d’un problème de MGU-H, le numéro 10 n’a pu que constater les dégâts, avec fatalisme : « Pendant le tour de formation, tout à coup, je n’ai plus eu de puissance et ensuite j’ai senti que quelque chose brûlait. Puis, j’ai soudainement perdu les freins et j’ai décidé d’arrêter la voiture parce que c’était dangereux et qu’il n’y avait rien à faire. »
19ème – Chilton (33 pts)
Dans un premier temps victime d’un « calage dans la voie des stands au début du tour de reconnaissance », Max Chilton a ensuite passé deux heures dans la même veine dans le baquet de sa Marussia. Après une lutte « inhabituelle » avec la Mercedes déchargée de toute électronique de Nico Rosberg, le Britannique est resté impuissant face à un pneu à plat « dû à un problème de valve à l’avant droit », tout juste après son premier arrêt, qui a « bouleversé [sa] stratégie ». En effet, reparti en pneus Tendres, le porteur du numéro 4 allait se faire doublement piéger par la sortie de la voiture de sécurité. Décidant de rester en piste et devant se dédoubler, il n’est pas parvenu à rattraper le peloton à temps pour la relance, accusant sur la ligne près de 15 secondes de retard sur Ericsson devant lui et 22 sur Pérez, alors dernier de la file, du fait de pneus en fin de vie. En conséquence, il a dû se résoudre à rentrer prématurément, et à garder un rythme modéré pour rallier l’arrivée à une lointaine dernière place avec des Super Tendres usagés.
18ème – Maldonado (61 pts)
Dans les rues de Singapour, le Vénézuélien a profité de la voiture de sécurité pour pointer un temps dans le Top 10 avant d’égaler son meilleur résultat de la saison en allant cueillir la douzième position sous le drapeau à damier : « Nous avons tiré le maximum de notre performance aujourd’hui et nous avons mené une course solide. Je suis plutôt content du résultat après les problèmes que nous avons rencontrés plus tôt dans le week-end. Je me suis arrêté une fois de plus que les autres pendant la voiture de sécurité, mais ça n’a pas influencé ma position. C’était une course difficile, notamment les dix derniers tours où il fallait que je préserve beaucoup mes gommes, mais je pense que nous avons été en mesure de faire une grosse course aujourd’hui. »
17ème – Bianchi (69 pts)
À l’issue de sa course, le protégé de l’Académie des jeunes pilotes de la Scuderia était partagé : « Nous étions plus proches de la Lotus de Maldonado et aussi de la Sauber de Sutil, donc au moins nous sommes revenus à un écart typique avec ces équipes sur ce type de circuits, » a-t-il dans un premier temps déclaré, avant de regretter des « problèmes d’usure des freins ». Ceux-ci l’ont en effet empêché de prendre l’avantage sur la Caterham de Marcus Ericsson, pourtant moins performante alors que, précédemment, l’entrée de la voiture de sécurité avait resserré les écarts. En difficulté avec les gommes Tendres, le Niçois a dû s’arrêter une troisième fois, avant d’échouer à cinq dixièmes du Suédois sur la ligne d’arrivée.
16ème – Ericsson (75 pts)
Peu de pilotes ont tenté les deux arrêts et le Suédois en a fait partie. Grand bien lui en a pris puisque, profitant des différents soucis techniques des pilotes Marussia, il est parvenu à les devancer tous les deux à l’arrivée pour la première fois de la saison. Une performance à relativiser qui offre tout de même une petite bouffée d’oxygène au natif de Kumla, vivement critiqué après le passage éclair d’André Lotterer au volant de la CT05, à Spa, qui l’avait dominé sans avoir essayé sa monture auparavant. « Nous pouvons être très heureux puisque nous avons battu nos plus proches rivaux à la régulière après avoir pas mal lutté pour rester à leur niveau ce week-end. Nous avons optimisé notre performance aujourd’hui. Nous avons suivi une excellente stratégie et je n’ai commis aucune erreur, » s’est-il satisfait après la course.
15ème – Kvyat (85 pts)
Si le Grand Prix de Singapour est considéré comme le test physique ultime pour les pilotes de F1 actuels, Daniil Kvyat a vraiment pu « savourer » toute la difficulté de l’épreuve, le système lui permettant de s’hydrater en course lui ayant tout simplement fait défaut dès la mise en grille. Si le Russe a confié à la radio qu’il était « en train de mourir », il en a néanmoins vu l’arrivée, même si ce ne fut qu’à une lointaine 14ème place : « Ce fut une course très difficile aujourd’hui lors de laquelle j’ai davantage dû me battre avec moi-même que contre les voitures autour de moi. La voiture était assez difficile à piloter et glissait énormément. J’ai également éprouvé des difficultés pour prendre soin des pneus. […] Je pense que les points auraient pu être possibles. »
14ème – Grosjean (144 pts)
Après la déception des qualifications, Romain Grosjean a flirté avec les points mais a pêché par un excès d’attaque au moment de la relance après la voiture de sécurité. Le Français y a laissé passer Adrian Sutil et Pastor Maldonado qu’il n’est jamais parvenu à doubler : « Je voulais tout donner et, avec des pneus Tendres froids et une longue période sous régime de voiture de sécurité, c’était un petit peu trop une fois dans le virage. Par la suite, je n’ai pas réussi à me frayer un chemin jusqu’aux points. »
13ème – Magnussen (232 pts, 10ème en course)
En fond de top 10 toute la course, le Danois a bien failli cuire dans le cockpit surchauffé de sa McLaren MP4-29 : « Cela a été une course très, très difficile. […] Je ne sais pas ce qui s’est passé mais mon siège a commencé à devenir très chaud, ce qui a rendu les choses extrêmement inconfortables pour moi. » McLaren a même indiqué, pour Autosport, qu’il avait été traité pour de légères brûlures dans son motorhome. Malgré tout, souvent positionné dans un petit train de voitures en lutte pour les accessits, le pilote au numéro 20 est parvenu à sauver une unité, « le point le plus dur que j’ai jamais obtenu, » et surtout le seul point inscrit par les Gris après l’abandon de Jenson Button.
12ème – Hülkenberg (232 pts, 9ème en course)
Neuvième sous le drapeau à damier alors qu’il était reparti douzième après l’intervention de la voiture de sécurité, Nico Hülkenberg regrettait tout de même une stratégie suboptimale qui l’a empêché de finir plus haut : « C’est toujours une course difficile, surtout d’un point de vue stratégique, et peut-être que nous aurions pu faire encore mieux aujourd’hui. Après la Safety Car, j’ai dû faire un relais de 30 tours sur les pneus Tendres, et comme la plupart des voitures devant moi, j’arrivais à court d’adhérence vers la fin de course. Avec le recul, il aurait été préférable de s’arrêter de nouveau pour monter des pneus frais et nous aurions probablement pu finir plus haut, mais c’est toujours une décision difficile à prendre pour l’équipe avec les informations que nous avions à ce moment. »
11ème – Bottas (234 pts)
Sur une stratégie similaire à son équipier, le Finlandais aurait pu espérer apporter à Williams des points inespérés avant le début d’un week-end que d’aucuns annonçaient délicat pour l’équipe de Grove. Cependant victime d’un « problème avec la direction assistée » à l’entame du dernier relais, dont il s’est plaint à la radio sous voiture de sécurité, le pilote au numéro 77 n’a pas pu soigner suffisamment son train de pneus Tendres (un tour moins âgé que celui de Massa) pour tenir bon en sixième position. « À la fin, » explique-t-il, « les pneus n’étaient juste pas capables de tenir. Dans le dernier tour, j’ai eu un gros blocage à l’arrière en me défendant et ensuite, je n’avais plus d’adhérence et des voitures ont facilement pu me passer. » La chute a été vertigineuse puisqu’en l’espace d’une boucle, il fut bouté hors des points, relégué à une décevante 11ème place.
Hello
Elle est très bien cette émission, vraiment bien organisée et sans aucun oubli dans le conducteur ^^ Ah, la magie du montage… 🙂
Vous écouter en direct est irremplaçable !
Et puis bravo à Alexane pour sa 1ère, ça fait très plaisir d’entendre à nouveau une fille dans l’équipe.
Un montage ? Quel montage ? 🙂
Aucun montage c’est vrai 😉
C’est l’heure tardive qui m’a fait délirer et entendre la voix de Dino qui s’obstine sur son temps de 2 heures 02 minutes 02 secondes 002 ! lol
Tout ça, ce ne sont que des rumeurs qui viennent d’Italie ! Un jour, je parlerai et certains ne seront pas contents 🙂
C’est étrange, ça me rappelle le discours d’un pilote espagnol, ça… 😉
Très bonne émission, si Alonso doit partir c’est Bianchi qui doit arriver à sa place bien meilleur à mon sens que Nico Hulkenberg. Je vous trouve bien sévère sur le Grand Prix de Singapour qui est un bon Grand Prix par rapport à celui de Monza qui est moyen.
Est il possible d’avoir le numéro d’Alexane :p (au passage qui a fait un carton pour sa première émission).
Maintenant, relis ton commentaire en te souvenant que la SAV de la F1, c’est la famille et que, par conséquent, Alexane a dix grands frères 🙂
bien répondu Dino mais qui est l’élu parmi les dix grands frère 😀
Beaucoup de bla bla pour rien, l’émission se résume en 10 min. Enfin, la moindre des choses est de regarder le GP, si on à la prétention d’en faire une synthèse. Trop d’amateurisme pour la discipline dans cette émission.
Et, évidemment, vous avez un site ou un podcast où nous pourrions mesurer votre degré de professionnalisme ?
Pas forcement, mais je m’attendais à quelque chose de plus construit, cela fait un peu réunion de copain. Mais c’est la mode en ce moment… donc je ne vous jette pas la pierre. Par contre, je reconnais votre honnêteté en publiant mon commentaire.
Vous avez tout compris ! C’est l’esprit copain qui nous anime depuis maintenant 6 ans (donc on n’a pas vraiment suivi la mode du moment). Nous voulions échanger nos avis sur la F1, nourrir des débats, pas proposer une émission où chacun prépare son petit sujet. D’ailleurs, au passage, sachez qu’une émission nécessaire une certaine préparation : voir les Grands Prix, suivre l’actualité, assurer le travail préparatoire pour l’animateur et tout le travail de publication. Tout cela sans compter ce que demande la rédaction des articles qui est généralement assurée par les mêmes personnes qui font l’émission.
Quant à l’amateurisme, il y est complètement assumé car tout simplement réel. Nous avons jusqu’à présent proposé 48 émissions cette année tout en menant nos vies professionnelles respectives. Le SAV de la F1 est une émission où l’on cherche avant à se faire plaisir en espérant que les auditeurs accrochent.
Quant au fait de publier votre commentaire : vous ne nous y insultez pas, vous ne nous calomniez pas et vous avez une assez bonne orthographe, il n’y a donc aucune raison qu’il ne passe pas par l’étape de modération. Tant qu’elles sont constructives, les critiques et les opinions auront toujours leur place sur notre site.
Merci à vous, en tout cas, je ne connaissais pas votre site, mais j’ai écouté toute votre émission, et malgré mes critiques, je continuerai à vous écouter. J’ai peu être été trop exigent, mais c’est un bon moment de détente.
Mickael je viens à la défense du SAV c’est pas une émission d’amateurisme c’est plus une émission à la bonne franquette entre pote sans prises de tête, c’est une émission très fraiche même par moment ils tournent la F1 en autodérision
Je comprends pas ta remarque. Je pense que tous ceux qui ont participé à l’émission ont regardé le GP. Et c’est pour cela que cela ne dure pas 10 min.
Super émission que j’écoute depuis 2 ans maintenant ! Et très bonne surprise : Alexane ! Bravo à elle c’était super de l’entendre ! (les autres ne soyez pas jaloux ^^ c’était aussi super d’entendre l’imitation de Villeneuve by Jassem ^^ )