Allemagne 2014 : Le Top/Flop des Essais Libres
|Avant les qualifications et notre podcast en direct ce samedi à 20h30, voici les tops et les flops des essais libres du Grand Prix d’Allemagne 2014.
Les tops
Le Hockenheimring. L’alternance des circuits en F1, ça a été envisagé (en Espagne) ou même expérimenté (au Japon), le fait est qu’en 2014, le Grand Prix d’Allemagne est le seul à la pratiquer. Non pas que le Nürburgring soit une purge, mais quel plaisir de revenir dans le Bade-Wurtenberg, car même si tu as été défiguré par Hermann Tilke, quel plaisir de te revoir Hockenheim ! Bon il est vrai que cette année les tribunes lors des essais font peine à voir, mais bon, ces pauvres spectateurs, ils sont cachés dans l’ombre des tribunes pour ne pas mourir de chaud. S’il reste des survivants dimanche, nul doute que le Stadium sera encore une fois = un grand lieu de Formule 1.
Les « autres ». Alonso à 2 dixièmes en Libres 1 et à 4 millièmes en Libres 3 des Mercedes, Ricciardo à 1 dixième en Libres 2, à chaque fois 7 à 9 voitures dans la seconde du leader, les écarts ont rarement été aussi faibles derrière les allemandes cette saison en essais libres. Et si, pour la première fois cette saison, les outsiders, dominés depuis le début de l’année par le roi Mercedes, arrivaient à battre « à la régulière » les Flèches d’Argent ? Bon, il est vrai que dans la réalité on en est sans doute encore très loin, et d’ailleurs samedi matin les Mercedes se sont redonnées de l’avance sur la concurrence, mais offrons-nous un peu de rêve pour une fois ! Et puis battre Mercedes à la maison, cela a de quoi motiver nombre de pilotes cette semaine… Espérons que ces bons temps resserrés ne soient pas finalement un mirage causé par un trop grand coup de soleil.
Suzie Wolff. Elle était attendue au tournant après son rendez-vous manqué de Silverstone, et il faut bien dire que l’on a cru que le scénario se répétait quand l’Écossaise à annoncé à son stand un problème avec les rapports de boite de sa FW36, et ce lors de son tout premier tour de sortie. Le souci réglé assez vite, elle a pu repartir, pour finalement nous offrir une séance d’essais libres 1 parfaitement normale, avec 22 tours parcourus et une 15ème place sur la feuille des temps, à 1,6 seconde de Rosberg et un peu plus de 2 dixièmes de Felipe Massa. Alors bien sûr, on précisera toujours que l’on ne connait pas les quantités d’essence embarquées ni les programmes des pilotes, mais finalement elle n’a fait ni mieux mais surtout pas moins bien que d’autres 3èmes pilotes engagés cette année. Sans doute pas de quoi s’offrir un baquet de titulaire dans un avenir prochain, mais certainement pas ridicule ou inapproprié.
Les flops
La météo. Pour être plus précis, parlons du thermomètre, qui s’est affolé en ce début de week-end, où l’on a atteint vendredi après-midi les 32 degrés dans l’air et les 57 degrés au sol, c’est bien simple on se serait cru à Bahreïn. La chaleur a été le facteur déterminant de ces essais libres, d’abord car elle a limité le roulage des voitures, les équipes étant prudentes : ce n’est pas le moment à mi-saison de cramer un élément de l’unité de puissance par exemple. Une prudence qui ne fut d’ailleurs pas excessive, puisque plusieurs alerte de surchauffe, notamment au niveau des freins, ont ponctué les sessions, Caterham ayant réussi à faire surchauffer ses deux voitures en libres 2. La chaleur a aussi grandement compliqué l’exploitation des pneus Pirelli. Ces hautes températures doivent perdurer en ce samedi, mais la question principale est pour dimanche : il pleuvra, c’est certain, mais la question est « À quelle heure ? » En effet, on connait tous très bien le phénomène : on est en été, le mercure s’affole et puis BOOM le ciel se déchire : si on voit la pluie pendant la course, ne vous attendez surtout pas à quelque petites averses…
La suppression du FRIC. Après nous l’avoir annoncé depuis des jours, ça y est, les suspensions interconnectées ont été interdites de la F1. Mercedes ayant été en pointe de ce système, elle était toute désignée pour être la grande perdante de cette décision. Et déjà certains commençaient à rêver d’une hiérarchie complètement bouleversée, les Flèches d’Argent devant désormais perdre leur fameux avantage qui les faisaient survoler la saison, et qui sait nous devions voir des équipes en difficultés revenir sur le devant de la scène. Qu’avons-nous eu ? Des Mercedes en première ligne, devant pèle-mêle Red Bull, Ferrari, Williams ou McLaren. Pour l’instant pas de révolution donc, même si on a senti que les pilotes devaient se réhabituer aux suspensions conventionnelles, avec des écarts de temps un peu plus serrés. Les Mercedes semblent donc encore devant en performance, reste à voir ce qu’il en sera sur la durée d’une course.
La FIFA et Hyundai. C’est l’histoire d’un Allemand (c’est lui qui le dit) roulant dans une équipe allemande qui arrivait en Allemagne et voulait fêter la victoire footballistique des Allemands. Ce qui aurait pu être une banale histoire de casque spécial (d’ailleurs Vettel aussi à mis un casque commémoratif, mais lui on s’en fout de toute façon il en change tout le temps !), est devenue l’histoire étrange de la rencontre de la Camorra et de la Cosa Nostra, pardon de la FIFA et du monde de la F1… Ce pauvre Nico a donc dû changer le design de son casque et enlever l’image du trophée de la Coupe du Monde, pour une histoire de droit d’auteur et de propriété, il a même dû retirer la photo du casque publiée sur son compte Twitter ! Allez Sepp, fais pas ton rabat-joie, c’est pas comme s’il existait des millions de représentations de ton trophée chéri partout dans le monde… On a toutefois appris qu’il y avait un autre larron à l’origine de cette histoire : Hyundai, sponsor officiel de la compétition, qui n’aurait pas apprécié voir une mention directe à la coupe du monde chez un constructeur automobile « concurrent » (non ne riez pas…). Si ça se trouve, tout ça n’est qu’une vengeance des sud-coréens, ils n’ont pas apprécié que l’on quitte Yeongam !
Pas mal FIFA et Hyundai !! Merci Shinji ^^