Malaisie 2014 – Course : Hamilton devance Rosberg pour un doublé Mercedes

Lewis Hamilton (Mercedes) a confirmé sa pole position en s’imposant devant son coéquipier Nico Rosberg et Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) dans une course limpide entièrement sur piste sèche. Le Britannique a réalisé un « Grand Chelem » : pole, victoire, meilleur tour et tous les tours menés.

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Le classement

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Les faits marquants

Pole, victoire, meilleur tour et l’ensemble des 56 tours bouclés en tête : ce « Grand Chelem » résume fort bien le Grand Prix de Malaisie de Lewis Hamilton (Mercedes), vainqueur indiscutable à Sepang. À part peut-être Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) en qualifications, le Britannique n’aura jamais été réellement inquiété de tout le week-end, et notamment pas ce dimanche où, après un bon envol quasi général, il a conservé la tête au premier virage et n’a jamais été en position de la lâcher autrement que pendant quelques centaines de mètres face à un Nico Hülkenberg en stratégie décalée, qui a dû rendre le commandement avant même de pouvoir passer la ligne en première position. Nico Rosberg (Mercedes), qui assure le premier doublé de la marque à l’Étoile depuis 1955, n’a pas pu opposer la résistance qu’il aurait souhaitée au natif de Stevenage, mais récupère 18 précieux points dans son escarcelle. Vettel complète le podium après avoir joué au chat et à la souris avec son compatriote, ayant eu quelques occasions infructueuses d’utiliser son DRS pour s’emparer de la deuxième place.

Derrière, on aurait pu retrouver Daniel Ricciardo (Red Bull-Renault) – victime, selon Christian Horner, d’un énième défaut de capteur de débit d’essence – mais la course de l’Australien s’est gâtée lors de son arrêt aux stands après 40 tours : relâché trop tôt avec une roue avant gauche mal serrée, le porteur du numéro 3 a dû s’immobiliser dans la voie des stands et attendre que son équipe le pousse en marche arrière pour la fixer correctement, perdant immédiatement un tour complet dans la manœuvre. Ce départ des stands non sécurisé a été pénalisé par les commissaires par un stop-and-go de 10 secondes, et, selon les changements de règlement pour 2014, d’un recul de 10 places sur la grille de départ du Grand Prix de Bahreïn de la semaine prochaine. Comme si ça ne suffisait pas, le natif de Perth a dû revenir deux fois supplémentaires dans les stands, une première pour changer son aileron avant, cassé après un passage trop violent sur un vibreur, et une seconde pour abandonner à quelques tours de la fin pour préserver la mécanique.

C’est donc Fernando Alonso (Ferrari) qui se hisse à la quatrième place après un « mano a mano » avec le deuxième pilote Red Bull et Nico Hülkenberg (Force India-Mercedes), dont la stratégie à deux arrêts, contre trois pour la majorité du peloton, a forcé l’Espagnol à s’employer en fin de course mais abouti sur une belle cinquième place. Il faut remonter bien plus loin (36,4 secondes) pour trouver une trace du sixième du classement, Jenson Button (McLaren-Mercedes), auteur d’une course sage, qui devance de peu Felipe Massa (Williams-Mercedes) et son équipier Valtteri Bottas. Le faible écart entre les deux pilotes de l’écurie de Grove a donné lieu à une scène cocasse mais cruelle pour le Brésilien, cible dans les derniers tours d’une consigne d’équipe dont l’énoncé (« Felipe, Valtteri is faster than you. ») a dû lui rappeler quelques mauvais souvenirs, mais à laquelle, cette fois-ci, il n’a pas donné suite.

Kevin Magnussen (McLaren-Mercedes) suit à la 9ème position. Auteur d’un bon départ à la suite duquel il s’est trouvé à la bataille avec Kimi Räikkönen (Ferrari), les deux pilotes ont vu leur course gâchée dès le deuxième tour, où il se sont percutés dans le deuxième virage. Aileron avant endommagé, le Danois a dû anticiper son premier arrêt pour en changer et retrouver de la performance. Dans la foulée, il s’est vu infliger une pénalité de 5 secondes, observée lors de son arrêt suivant, et de deux points sur sa Super Licence, ayant été jugé responsable de l’incident par les commissaires. Daniil Kvyat (Toro Rosso-Renault), que l’on a peu vu, complète le top 10 et inscrit son troisième point en Formule 1.

Principale victime de son accrochage avec Kevin Magnussen, Kimi Räikkönen n’a pu faire mieux que remonter à la 12ème place. Roue arrière gauche crevée par le porteur du numéro 20, le Finlandais a dû faire presqu’un tour complet au ralenti. Sa remontée s’est arrêtée sur Romain Grosjean (Lotus-Renault), pour lequel le simple fait de terminer la course doit avoir le goût d’une victoire, d’autant plus au vu de la résistance farouche opposée à son ancien coéquipier pour le 11ème rang et de l’absence apparente de tout problème technique. Kamui Kobayashi (Caterham-Renault) termine 13ème, une position importante au cas où la dixième place du championnat constructeurs se jouerait aux meilleures positions enregistrées. Son coéquipier Marcus Ericsson puis Max Chilton (Marussia-Ferrari) complètent le classement de ce Grand Prix de Malaisie.

Premier à abandonner, Sergio Pérez (Force India-Mercedes) n’a même pas pu prendre part à la course, victime d’un problème technique qui l’a empêché de rejoindre la grille puis de s’élancer, et est le seul pilote utilisant un moteur Mercedes à ne pas être classé dans les 9 premiers. Impliqués dans un même accrochage dans le 4ème virage de la course, Pastor Maldonado (Lotus-Renault), Jean-Eric Vergne (Toro Rosso-Renault) et Jules Bianchi (Marussia-Ferrari) ont eux aussi dû mettre pied à terre, sans forcément que cette collision soit la cause de leur renoncement. Envoyé en tête-à-queue, le Vénézuélien a retiré son E22 après 7 tours de course. Le Niçois, jugé responsable de l’incident et pénalisé de 5 secondes et de 2 points sur sa Super Licence, en est sorti avec un pneu éventré et a abandonné une boucle après le pilote Lotus. Quant au francilien, il a connu des problèmes avec son moteur dès le départ de la course et a renoncé après 18 révolutions. Enfin, les pilotes Sauber Adrian Sutil et Esteban Gutiérrez ont abandonné peu après la mi-course.

Au championnat, Nico Rosberg reste en tête avec 43 points et devance l’autre pilote Mercedes de 18 longueurs. Suivent Fernando Alonso (24), Jenson Button (23), Kevin Magnussen (20) et Nico Hülkenberg (18). Sebastian Vettel est 7ème avec les 15 points de son podium malaisien, et Kimi Räikkönen 10ème avec ses 6 unités engrangées en Australie. Au classement constructeurs, Mercedes affiche 68 points, soit 25 de plus que McLaren, 2ème. Avec 30 unités au compteur, Ferrari s’intercale au milieu des quatre écuries motorisées par la firme allemande, devançant Williams (20) et Force India (19). Red Bull est 6ème avec 15 points et devance Toro Rosso (7). Lotus, Sauber, Caterham et Marussia n’ont pas débloqué leur compteur.

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Les meilleurs tours

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Comme pour les qualifications, le SAV de la F1 reviendra en direct sur cette course, lundi soir, dès 20h30.

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