La FIA permet aux pilotes de choisir leurs numéros et double les points du dernier Grand Prix
Le Fédération Internationale de l’Automobile a ouvert en fanfare le deuxième mandat de Jean Todt à sa tête. Réunies à Paris ce lundi et mandatées par la FIA, la Commission F1 et le Groupe Stratégique ont adopté une série de mesures réglementaires pour 2014 et notamment la possibilité pour les pilotes de choisir leur numéro de course. Concrètement, si le n°1 sera toujours l’apanage du Champion du monde en titre, les autres pilotes devront choisir le numéro qui sera frappé sur leur monoplace entre le n°2 et n°99. Si plusieurs pilotes venaient à choisir le même numéro, priorité sera donnée au mieux classé lors de l’exercice précédent. Si cette mesure revêt évidemment un intérêt marketing pour les pilotes comme pour leurs écuries, elle devrait surtout leur permettre de se montrer sous un nouveau jour en affichant leurs superstitions, leurs préférences ou leurs influences.
Dans son communiqué, la FIA a également confirmé la tenue d’essais privés organisés par Pirelli, les 17, 18 et 19 décembre prochains, sur le circuit de Bahreïn. Cependant, si McLaren et Force India devaient initialement se joindre à Red Bull, Mercedes, Ferrari et Toro Rosso, il n’en sera rien, l’écurie britannique et sa consœur indienne préférant sans doute concentrer toute leur attention sur les dernières phases du développement de leur prochaine monture, à moins que des raisons financières ne viennent expliquer leur décision.
Du côté de Marussia, c’est un autre point dévoilé dans le communiqué de la FIA qui a attiré l’attention de Graeme Lowdon, le directeur sportif de l’écurie anglo-russe ayant clamé sur Twitter que « le mot à retenir est : plafonnement ». En effet, la Commission F1 et le Groupe Stratégique ont fixé le cap en matière de réduction des coûts avec pour objectif l’entrée en vigueur d’un budget plafonné dès le mois de janvier 2015. Afin d’y parvenir, un Groupe de Travail devrait être constitué durant les prochaines semaines avec comme date butoir, le mois de juin 2014.
Martin Whitmarsh, directeur de l’écurie McLaren, juge cependant que le chemin qui attend ce Groupe de Travail est semé d’embûches : « Si nous voulons introduire [un budget plafond], nous avons les moyens de le faire mais une minorité cherchera toujours à être opportuniste ou à bloquer le processus. Il y a – et il y aura – toujours ceux qui ont les moyens et ce qui en manquent : le problème étant que ceux qui ont les moyens ne voudront jamais résoudre le problème des budgets. Je pense que ça peut être fait, mais s’il n’y a pas la volonté suffisante… »
Si la proposition formulée par Pirelli d’imposer deux arrêts obligatoires aux écuries – afin de lui permettre de proposer des pneus plus endurants et sûrs – a été retoquée au terme des délibérations, tout comme la révision à la hausse du poids minimum des monoplaces 2014, la FIA a cependant annoncé, à la surprise générale, que la dernière épreuve du championnat rapporterait désormais le double de points afin d’éviter qu’un pilote ne puisse être titré trop tôt.
Loin de faire l’unanimité, cette mesure s’est attiré les foudres de Sebastian Vettel qui regrette que le travail ne soit pas également récompensé au fil de la saison : « Imaginez que lors de la dernière journée de Bundesliga, on décide d’accorder le double de points, » commente l’Allemand dans les colonnes de Sport Bild. « C’est absurde et ça punit ceux qui ont travaillé dur durant toute la saison. Je respecte les traditions de la Formule 1 et ne comprends pas cette nouvelle règle. » Pour sa part, Martin Brundle, commentateur pour Sky Sport, estime sur Twitter que « doubler les points pour le dernier Grand Prix a tout d’une réponse à une question que personne n’a posée » ajoutant que « cela dévalue également les autres courses. »
Naturellement, l’équipe du SAV de la F1 est revenue, en direct, sur cet ensemble de mesures, une émission que vous pouvez écouter ou réécouter ci-dessus.
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C'est en @}{ù*, dans la ville de §=#~&¤$ que naquit Dino. Choyé par des parents sourds et muets, le petit Dino avait pour seul interlocuteur l'écho de sa voix, ce qui peut sans doute expliquer ses interminables et légendaires monologues.
