2001-2010 : Quelle décennie !
|Avec le titre de Sebastian Vettel, le 14 novembre dernier, s’est clos une décennie de Formule 1, peut-être la plus contrastée de l’histoire de ce sport. Le SAV de la F1 vous propose de revenir sur ces 10 années de duels, de polémiques, de suspense mais aussi, parfois, d’ennui.
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En rouge et gris
Si l’on devait chercher un fil rouge (c’est le cas de dire) structurant cette décennie, c’est bien le duel Ferrari/McLaren. Après les années 90 dominées par Williams et McLaren, les années 2000 ont vu le retour du constructeur italien au firmament, et ce, principalement grâce à Eddie Irvine… non je plaisante, c’est bien évidemment grâce à Michael Schumacher.
Quelques chiffres, à eux seuls, résument cette domination bilatérale : ces deux équipes, sur 20 titres décernés entre 2001 et 2010, en ont remporté 12 (6 titres pilotes, 6 constructeurs), soit à peu près les deux tiers. Seuls Renault, Brawn (ex-Honda) et Red Bull auront réussi à contrer ces deux mastodontes. Mieux encore, sur toutes les saisons de la décennie, à l’exception de 2009, au moins une de ces deux équipes a été en mesure de se battre pour les deux titres. Ainsi, Ferrari a-t-elle remporté les titres constructeurs en 2001, 2002, 2003, 2004, 2007, 2008 et les titres pilotes 2001, 2002, 2003, 2004, 2007 tandis que McLaren a remporté le titre pilote en 2008.
Certes, le déséquilibre peut sembler énorme, puisqu’en 10 ans McLaren n’a remporté qu’un seul titre contre 11 pour Ferrari, se faisant ainsi battre par Renault (4 titres), Brawn (2 titres) et Red Bull (2 titres), mais ne nous y trompons pas : c’est bien McLaren qui, avec une régularité qui n’a finalement pas tellement été payée, a animé, avec Ferrari, les différents championnats.
Regardons cela de plus près, avec plein plein plein de chiffres que ne renieraient pas Shinji et Dino…
Comparons les différentes positions aux championnats constructeurs de ces deux équipes pendant la décennie :
On constate alors un relatif équilibre : à chaque fois que Ferrari n’a pas été championne, l’écurie de Woking a été devant celle de Maranello, sauf en 2006. Mieux que ça, pendant que Ferrari glanait ses 7 titres constructeurs, McLaren a été vice-championne du monde à 5 reprises.
Du côté des victoires, si Ferrari compte 80 succès, McLaren en totalise 39, ce qui rééquilibre quelques peu le rapport de force entre les deux équipes, d’autant qu’elles sont loin devant les autres équipes sur cette statistique. Mais un chiffre est encore plus hallucinant : le nombre de victoires de Michael Schumacher sur cette période est de 56, soit plus que tous les pilotes McLaren réunis ! On comprend donc aisément que c’est un pilier de la domination de Ferrari dans les années 2000, le facteur X qui a départagé McLaren et Ferrari. Pour preuve, on peut prendre pour exemple les saisons 2002 et 2004, les plus fastes de l’ère Schumacher, pendant lesquelles Ferrari a atomisé McLaren 15 victoires à 1 !
Du côté de McLaren, la décennie a été marquée par 3 pilotes : David Coulthard, Kimi Räikkönen et Lewis Hamilton. Mais ces trois talents n’ont pas réussi à donner significativement l’avantage à McLaren, souvent handicapée par des problèmes de fiabilité, notamment en début de décennie. De plus, les polémiques comme celles de 2007 ont eu un effet retentissant sur l’écurie anglaise, ne facilitant pas les choses. On pourrait également chercher la raison de cette incapacité à transformer les bons résultats dans le fait que McLaren ne s’est jamais tournée totalement vers un pilote, comme a pu le faire Ferrari avec Schumacher et plus récemment Alonso : force est de constater que la stratégie tant de fois décriée de prédominance d’un pilote a été la bonne pendant ces 10 saisons.
De plus, alors que la domination de Ferrari était sans faille, McLaren a été plus souvent mise en difficulté par les « épiphénomènes » de la F1 comme BAR-Honda, Williams ou Brawn. Finalement, seule Renault a réussi à vaincre Ferrari en 2005 et surtout en 2006. D’ailleurs, outre 2009, où les deux écuries se sont fourvoyées avec le changement de règlement, 2005 est la seule saison de la décennie où McLaren a compté plus de victoires que la Scuderia.
Mais l’opposition Ferrari/McLaren, plus qu’une opposition sportive, c’est une opposition de style : les latins contre les britanniques, Jean Todt contre Ron Dennis. Si les deux managers ont pris leur retraite de directeur sportif ces dernières années, ils ont été les gardiens du temple chez leurs deux équipes respectives : chez Ferrari depuis 1993, Jean Todt a su rebâtir, avec l’aide de Michael Schumacher et de quelques ingénieurs de talent, une équipe italienne capable de maîtriser la Formule 1 ; de l’autre côté, Ron Dennis, présent depuis 1980, a donné ses plus grandes heures de gloire à McLaren. On se souviendra également de l’affrontement, en 2008, entre un représentant britannique et « élevé à Woking », Lewis Hamilton, et le Brésilien Massa, « Rouge » depuis de nombreuses années, même lors de sa période Sauber.
Bref, l’opposition entre les Rouges et les Gris aura été très importante entre 2001 et 2010 mais l’on constate également que la deuxième moitié de la décennie marque l’avènement de nouvelles forces dominantes.
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De nouvelles écuries de pointe
Au sortir d’une saison 2010 dont beaucoup d’observateurs ont dit qu’elle était la plus passionnante de l’histoire de la Formule 1, il est impossible de ne pas remarquer la montée en puissance de nouvelles équipes. Toyota, Mercedes, Red Bull, Brawn, Toro Rosso et plus récemment Lotus, Virgin ou HRT sont des noms qui se sont installés ou réinstallés sur nos écrans de télévision pendant la dernière décennie.
Rien de bien nouveau, direz-vous, puisque la Formule Un est faite de nouvelles écuries qui assurent régulièrement le renouvellement de la discipline. Mais la nouveauté sur ces dix dernières années, et même plus précisément sur ces 5 dernières saisons, c’est la domination de ces écuries au détriment des « valeurs sûres » de la discipline, à savoir Ferrari, McLaren ou encore Williams. Ainsi, à l’image de Benetton dans les années 1990, certaines de ces équipes auront dominé des championnats, remporté des victoires et marqué l’Histoire de la F1 de leur propre empreinte.
La plus représentative de ces équipes, c’est bien sûr Red Bull Racing : parti de quasiment rien, c’est-à-dire une équipe Jaguar tombée en disgrâce, Dietrich Mateschitz a réussi, en à peine 5 ans, à amener son écurie aux 2 titres mondiaux en 2010, après avoir connu une montée en puissance fulgurante en grande partie due à sa politique de détection des jeunes pousses qui lui a permis de mettre en valeur des talents comme celui de Sebastian Vettel. Ainsi, il est indispensable de citer la « petite sœur », Toro Rosso, que nous devrions plutôt parler de « mère » de RBR compte tenu du rôle fondamental et pas toujours reconnu qu’elle a dans la filière Red Bull. Certes, certains diront que ce succès est dû aux sommes d’argent investies, que ce n’est pas un constructeur de voitures – autant de critiques jadis faites à l’encontre de Benetton – mais le plus important, n’est-ce pas cette formidable domination qui, quoi qu’on en dise, s’est faite avec des hommes, et en premier lieu Adrian Newey, Sebastian Vettel, David Coulthard ou bien Mark Webber ?
N’oublions pas non plus la bonne – l’excellente – surprise Brawn GP. Elle aussi partie de loin, et même plus loin puisqu’une année de travail acharné a failli partir en faillite à l’hiver 2008-09, et sa réussite n’a d’égal que l’état piteux dans lequel Honda a laissé l’entreprise : domination sans partage sur une moitié de saison, records battus, l’année 2009 a été l’année de Brawn et même, avec le retour de Red Bull en fin de saison, l’année des nouvelles écuries de pointe, reléguant ainsi McLaren et autres Ferrari aux places d’honneur, après une saison 2008 où ces 2 dernières se sont battues jusqu’au dernier virage, un souvenir par ailleurs assez… enfin, bref !
Mais bien sûr, les équipes « traditionnelles » n’ont pas démérité, et si elles ont connu des trous d’air plus ou moins importants en 2005, 2006 et 2009, leur absence aux avant-postes n’a jamais été longue. La question sera donc de savoir laquelle des deux tendances l’emportera dans la prochaine décennie et si, donc, le suspense perdurera comme ces dernières années, pour notre plus grand plaisir.
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Entre domination et suspense
Et oui, quelle belle transition que voilà, puisque nous allons justement parler de ce fameux suspense, de ces fameuses fin de saison à 153… euh… pardon, à 4 ou 5 (ce qui n’est pas mal non plus…) qui nous ont été offertes ces dernières années. En cela, un facteur semble fondamental : le départ en retraite de Michael Schumacher (dont le retour n’a pourtant pas porté préjudice à la F1 mais bon, je dis ça, je dis rien). En effet, quel contraste nous a offert la décennie 2000, avec une période d’une archi-méga-giga-téra, bref, domination exceptionnelle du Baron Rouge, et des années d’un archi-méga-giga-téra, bref, suspense exceptionnel !
Tout d’abord, bravo si vous êtes allés jusqu’à la fin de la phrase, parce que c’est pas tous les jours que je suis inspiré comme ça. En fait, je crois que ça remonte à une histoire de rapport freudien à mes par… Quoi ?! Ah, oui, l’article ? Les deux périodes, donc.
Entre 2001 et 2004, la Scuderia a accumulé 8 titres mondiaux et 47 victoires, dont 39 au crédit du seul Michael Schumacher ! Certes, Rubens Barrichello, avec « seulement » 8 victoires en 4 saisons, peut faire figure de parent pauvre de l’écurie, mais il a tout de même réussi à apporter de nombreux et précieux podiums. Les saisons 2002 et 2004 ont été particulièrement meurtrières, avec respectivement 15 victoires sur 17 et 18 courses, c’est-à-dire lors de ces deux seules années, la Scuderia a compté quasiment autant de victoires que pendant toute la décennie précédente (32 succès entre 1991 et 2000).
Ainsi, il est difficile d’imaginer l’émergence d’une véritable concurrence : seul Kimi Räikkönen, en 2003, a pu envisager un titre mondial, et Coulthard, Montoya et Button auront été les autres pilotes les plus dangereux pour Ferrari, même s’ils ont réussi à être tenus à distance respectable.
Et pourtant, alors que rien ne laissait à penser en début de décennie que 2010 serait la saison la plus disputée de l’histoire de la Formule Un, tout s’écroula en 2005. Imputée en grande part au changement de réglementation sur les pneumatiques, la chute de Ferrari en cette année 2005 fut d’autant plus spectaculaire que la domination était importante l’année précédente. Un raté qui permit à Fernando Alonso et à Renault de remporter les titres, mais sans véritable suspense puisque les McLaren n’étaient pas assez fiables.
La saison 2006 ne fut pas non plus celle du retour fracassant du suspense, même si le retour en force de Ferrari, désormais armée de Felipe Massa, ne réussit pas à renverser la domination hispano-française pour ce qui semblait être la dernière saison de Michael Schumacher.
Mais la saison 2007 fut, incontestablement, celle d’un vent nouveau sur la Formule Un. Si Michael Schumacher s’était éclipsé, ce n’était que pour mieux laisser d’autres talents s’exprimer, et en premier lieu celui de Lewis Hamilton. Accompagné d’un encombrant coéquipier qu’il a su reléguer au « second plan », le protégé de Woking fit un début de saison retentissant. Mais, déstabilisé par l’affaire d’espionnage et par la rivalité de plus en plus grande avec Fernando Alonso, son écroulement en fin de saison nous offrit un final des plus animés, avec le sacre incroyable de Kimi Räikkönen ! Le suspense et le « drame » au sens le plus littéraire du terme étaient donc de retour.
En 2008, le titre se résuma assez rapidement à un duel entre Felipe Massa et Lewis Hamilton, la faute à un Alonso revenu dans l’écurie du constructeur de la Vel Satis, de la Logan et de la Sandero, à un Heikki Kovalainen aussi inexpérimenté que blond, et à un Kimi Räikkönen… en année paire (c’est bien ça Shinji ?). Mais on ne s’ennuya pas puisque le dernier Grand Prix, en plus d’une ambiance déjà très chaude et propice à manger des glaces, vit Lewis Hamilton remporter le titre après l’arrivée du vainqueur, sans doute le titre le plus tardif d’une saison de F1.
Passons sur la domination de Brawn – encore lui – en 2009, quoiqu’elle fut animée par les remontées respectives de Red Bull, McLaren et Ferrari, ainsi que quelques coups d’éclat, et concentrons-nous sur l’apothéose de la décennie, à savoir la saison 2010, disputée dans un climat de polémiques relativement dégagé, et où le fantastique « quintuel » que l’on connaît a consacré le retour en force du suspense… et quel suspense !
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Les espoirs déçus
La décennie 2001-2010 aura été, dans sa première partie, celle de Ferrari et de Michael Schumacher. Mais, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, dit l’adage. Alors quels sont les pilotes qui ont permis à Ferrari et à Michael Schumacher de triompher ainsi ?
Alors, comment les nommer tous ? Parmi tous les fans de Formule Un, comment ne pas en léser un fan d’un pilote méconnu comme Markus Winkelhock ? Il a fallu faire un choix, et nous vous en présenterons donc deux. C’est peu, mais une liste exhaustive serait trop longue, tant la machine Ferrari a broyé ses concurrentes : pour preuve, peu de pilotes « survivants » de cette époque ont été en mesure de se battre pour les victoires, alors que leur talent semblait prometteur.
Juan Pablo Montoya
Juan Pablo Montoya est arrivé en Formule Un au pire moment, et en est reparti au plus mauvais moment également.
En effet, arrivé en 2001 le couteau entre les dents et auréolé d’un titre CART aux États-Unis, Juan Pablo Montoya représentait alors pour Williams un véritable espoir de renverser le début de domination que Ferrari venait de mettre en place. Après une première saison encourageante, le pilote colombien se présenta en 2002 comme l’adversaire principal de Schumacher, non sans raison. Mais s’il le fut réellement, le résultat ne fut pas autre chose que décevant. En effet, alors que la saison est l’une des plus dominatrices de Ferrari, le Colombien n’aura au final pas réussi à glaner la moindre victoire.
En 2003, une bonne saison était entamée quand un accrochage très litigieux avec Rubens Barrichello au Grand Prix des États-Unis lui fit perdre toute chance de titre avant de finir malgré tout à la troisième place finale, derrière Schumacher et un surprenant Kimi Räikkönen. La saison 2004 fut bien pire puisque, avec une Williams peu performante et des Ferrari tout simplement extraordinaires, le pilote colombien n’a réussi qu’à terminer à la 5ème place finale.
Sa première saison chez McLaren, en 2005, commença de très mauvaise manière, avec des résultats médiocres sur une voiture peu fiable, et avec un coéquipier, Räikkönen, qui démontrait alors tout son potentiel. Et en 2006, les mauvaises performances de McLaren et de Montoya, qui percuta Räikkönen à Indianapolis, scella le sort de celui qui, 5 ans plus tôt, semblait être le successeur de Schumacher, alors qu’il aurait probablement pu jouer un rôle de premier choix en 2007.
Il se tourna alors de nouveau vers les États-Unis et la NASCAR où il a renoué avec la victoire mais bute encore dans sa quête du titre.
David Coulthard
Au début des années Ferrari, David Coulthard n’était déjà plus un jeunot de la Formule Un. Certes, depuis son arrivée en F1 dans le milieu des années 1990, l’Écossais n’avait pas éclaboussé la discipline de son talent, mais son personnage sympathique et rassurant semblait toujours être une promesse de réussite.
Arrivé chez McLaren en 1996, David Coulthard fut jusqu’en 2001 la doublure – certes talentueuse – de Mika Häkkinen, avant de prendre naturellement le leadership de cette équipe après la retraite du sus-nommé. Déjà en 2001, Coulthard avait réussi à s’imposer devant son coéquipier et avait fini la saison avec le titre de vice-champion du monde derrière l’ogre Schumacher.
En 2002, la partie semblait jouée d’avance face à son jeune coéquipier Räikkönen, mais la résistance de celui-ci et la domination incroyable des Rouges ne permit pas à « DC » de faire mieux que les deux saisons précédentes où il était pourtant clairement numéro 2, mais il enleva tout de même le Grand Prix de Monaco, au nez et à la barbe, non pas de Nick Heidfeld, mais d’un autre allemand, Michael Schumacher.
2003 fut l’année de la prise de pouvoir de Räikkönen, que l’on n’attendait pas de sitôt, véritable tuile pour Coulthard, puisqu’alors que son coéquipier scandinave terminait vice-champion du monde, la saison catastrophique de l’Écossais le mena à une piètre septième place. La saison 2004 prolongea le cauchemar avec une dixième place finale, et acheva de convaincre Ron Dennis de le remercier.
Ainsi, s’il a subi en début de décennie la domination de Michael Schumacher, David Coulthard aura par la suite été broyé par une autre légende, oui, n’ayons pas peur des mots.
Il tenta donc l’aventure Red Bull en 2005 avec une première saison difficile, puis une année 2006 un peu plus réjouissante car garnie d’un podium à Monaco, circuit où il s’était imposé 4 ans auparavant. 2007 fut une année mitigée et 2008 fut sa quinzième et dernière année en Formule Un, année pendant laquelle il fut outrageusement dominé par Mark Webber.[tab:END]
Aiiiiiiiiiiiiieeee!!! Mes yeux! Au secours, ca pique, ca brule, ca irrite!! Je ne sais pas qui est l’auteur mais par pitié que quelqu’un lui dise qu’en 2002 et 2004 Montoya était chez WILLIAMS!!! 😀
A part ça excellente rétrospective, très complet et très bonne analyse, bravo!
Olala oui dans le tableau, grosse bourde, désolé, honte à moi ^^
Et merci pour l’appréciation 🙂
Je ne peux pas modifier le tableau mais bon, considérons qu’erreur signalée égal erreur corrigée !
Très très bon article et bilan de cette décennie !
Bravo! c’est bien la première fois que je vois comptabilisé les décénies en commençant par « 1 » et pas par « O ». Comme par exemple: le troisième millénaire qui débute le 1 janvier 2000.
On va être copains toi et moi 😉
C’est le combat de ma vie… ou presque.
… à tout le moins, de la décennie 😉