Notez les circuits de F1
|Dans le cadre d’une petite « enquête d’opinion » menée par le SAV, nous vous invitons à noter chacun des circuits inscrits au calendrier de la F1 2011. Jugez leur tracé, leur ambiance et leur étant en donnant une note sur 20.
Vous pourrez découvrir les résultats dans les prochaines semaines.
Date limite : 6 février 2011
7 Comments
Votes envoyés.
A noter que j’ai mis 0 pour New Delhi car il reste pour moi une inconnue (pas vu de dessin du tracé ou d’images de synthèse). J’attends de voir le premier week-end complet sur ce circuit avant de m’en faire une idée.
Faites donc comme ça, réservez le 0 pour les circuits que vous ne souhaitez pas noter !
Quand je regarde cette liste mon coeur se pince, en voyant le nivellement par le bas que l’on doit à Tilke .
J’en suis désormais quasiment sure , ce qui est arrivé de pire pour la F1 depuis une génération est bien la nomination d’Herman Tilke comme l’architecte des nouveaux circuits de la F1 !!!
Quand je regarde cette liste et que je pense au tracé existant que la F1 pourrait utiliser !! Un vrai gachis !!!
Le problème, ce n’est pas tant Herman Tilke que le fait qu’il y ait UN architecte de la F1.
Le principal talent de Tilke, ce sont les installations et c’est d’ailleurs le problème principal des nouveaux circuits : j’ai l’impression que les structures d’accueil priment sur la piste… Ce n’est plus les tribunes qui sont construites en fonction du circuit, mais le circuit en fonction des tribunes. Le problème c’est que l’on met, à mon avis, beaucoup trop le spectateur au centre de l’équation, et là, la responsabilité n’en incombe pas à Tilke mais au cahier des charge que lui imposent à la fois la FIA et Bernie Ecclestone. Le spectacle et la sécurité sont devenus des priorités, aux dépends du défi sportif et humain qu’un circuit doit naturellement imposer aux pilotes et aux écuries.
C’est comme souvent au foot, on se plaint de l’arbitre alors que le problème de fond, c’est le règlement.
Le problème c’est Bernie qui ouvre la F1 à des pays pour qui notre sport n’est qu’une vitrine de leur savoir faire : le gigantisme de Shanghai en est un exemple criant, l’exubérance de luxe d’Abu Dhabi aussi. Le plus important, pour les pays hôte, n’est plus d’avoir un circuit digne d’accueillir la F1 mais juste d’avoir la F1.
Et le pire c’est que la où certains circuits sont sauvés par l’ambiance et l’atmosphère qui y règne (Melbourne, Singapour, Barcelone ?), les nouveaux circuits ne compensent même pas parce tout simplement ce sont des pays qui n’ont pas la culture du sport auto.
C’est aussi un autre problème puisqu’on créé des circuits avec l’espoir de faire naître une culture du sport auto et une génération de pilote, alors que selon moi, il faut atteindre que cette culture se fasse et se construisent avant de leur offrir ce qui représente le summum du sport automobile.
Que dire de plus , tu as synthétisé toute l’idée que je me fais de l’apparition et de l’exploitation des tracés actuel , et de la politique de Bernie .
Comme quelqu’un m’a dit un jour : » Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. » et Bernie s’est trompé en offrant la F1 à ces pays au lieux de les aider à développer le sport automobile et ainsi créer une culture sport auto , on a offert au public de ces pays » la F1 paillettes » dans des écrins magnifiques mais sans âme et je ne serais pas étonné que nous ayons droit d’ici quelques années à des pilotes « paillettes » en F1 , comme on peux désormais en voir au foot , plus intéressés par les sunlight et l’argent que par la passion envers son sport .
C’est la chose que je crains le plus de voir arrivé en F1 , et malheureusement il me semble que Bernie l’a poussé dans ce sens .
Courage, Bernie disparaîtra dans pas longtemps !
Mais je suis même pas sur qu’on tente même de faire naitre une quelconque culture du sport auto. Je crois que tous les acteurs en jeu sont conscients que le seul moteur de tout cela, c’est l’argent. La F1 parce qu’elle s’assure des ressources, mais les pays émergents aussi qui paieront cher pour avoir « leur grand prix », ce qui est tout de même une sorte de reconnaissance mondiale sportive. L’exemple des pays du Moyen Orient, sentant la fin des ressources pétrolières plus proche que prévue, est intéressante : regardez depuis une dizaine d’année le développement incroyable autant en matière sportive que touristique.
Ce ne sont que des investissements. S’ils parviennent à pérenniser leurs dépenses en rendant la venue du F1 Circus sur leurs circuits automatique, ils auront gagné. Et ils sont en train de gagner. La culture sportive, le gout du sport auto, des générations de pilotes… ils s’en tapent, pour le moment. Peut-être qu’un jour, s’ils décident que faire venir les autres ne suffit plus, ils mettront leurs billes sur la formation.
Mais après la F1, comme toute compétition sportive d’importance, connait son histoire et sait qu’il y a des choses à ne pas trop toucher. Elle doit jongler dans cet équilibre permanent entre les circuits historiques, qui font le sel de la Formule 1, et les nouveaux circuits qui en font les couverts en argent.